Rapport Annuel 2024 - Groupe ADP

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RAPPORT DE DURABILITÉ ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

Les cibles scope 3 couvrent les émissions externes liées notamment à notre chaine de valeur, comprenant donc les émissions liées :

aérien en France). 2019 est également l’année très majoritairement choisie par nos pairs parmi lesquels le groupe AENA, l’aéroport de Londres-Heathrow, Schiphol Group, Air France ou Airbus. [E1-4-34-(e), E1-1-16-(a)] → L'objectif de réduction des émissions de GES est fondé sur des données scientifiques et compatible avec la limitation du réchauffement de la planète à un degré et demi Celsius. SBTi a validé un engagement Net Zero à horizon 2050 sur l’ensemble de la chaine de valeur, ce qui signifie que les cibles scopes 1-2 et scope 3 sont alignées sur l’Accord de Paris et compatibles avec la limitation du réchauffement planétaire à 1,5 °C. L’année cible pour les objectifs sur les émissions internes à court terme a été fixée à 2030, tandis que l’objectif zéro émission nette a été établi pour 2035. Ces échéances ont été déterminées en tenant compte des règles méthodologiques définies par le SBTi et en adéquation avec le plan de transition. Les années cibles pour les objectifs relatifs aux émissions externes (scope 3) à moyen et long terme sont fixées respectivement à 2030 et 2050. Ces échéances ont été établies en s’appuyant sur les règles méthodologiques SBTi. De plus, une réflexion approfondie a été menée pour assortir ces cibles de leviers de décarbonation crédibles. Enfin, les cibles de décarbonation ont été caractérisées en prenant en compte les prévisions de trafic aérien (à la hausse) intégrées dans la stratégie du Groupe ADP. Ainsi, les émissions de GES supplémentaires apportées par ce trafic prévisionnel dans un scénario tendanciel sont bien intégrées pour quantifier les efforts à réaliser en matière de réduction de ces émissions. Les plans d’action visant à diminuer les émissions des scopes 1, 2, et 3 sont détaillés dans le plan de transition (E1-1) et synthétisés au sein du paragraphe E1-4-34-(f). [E1-4-34-(f), E1-1-16-(b)] → Description des leviers de décarbonisation attendus et de leurs contributions quantitatives globales à la réalisation de l'objectif de réduction des émissions de GES Pour atteindre les cibles portant sur ses émissions internes (scope 1-2), les aéroports parisiens agissent sur quatre leviers de décarbonation majoritaires : u l'amélioration de la performance énergétique des installations et la maîtrise des consommations énergétiques en appliquant un plan de sobriété énergétique ; u le développement d'énergies renouvelables thermiques (géothermique profonde, récupération de chaleur fatale, chaufferie biomasse, production de biogaz à partir de méthanisation…) ; u l'achat des Garanties d’Origine d’électricité et développement du solaire photovoltaïque pour sécuriser l’approvisionnement d’électricité des plateformes aéroportuaires ; u la transition énergétique de la flotte de véhicules interne. Les leviers activés pour décarboner les émissions externes (scope 3) et identifiés pour les catégories les plus contributrices sont les suivants : u (Cat 1) Achat de biens et de services : Mise en œuvre d'un plan de performance carbone basé sur : u l'établissement d'un budget carbone, au fur et à mesure des besoins, au moment du renouvellement des contrats, u la construction d'un programme pluriannuel de décarbonation pour les TOP100 des fournisseurs (représentant 80 % des émissions),

u aux achats de biens et de services (cat n° 1) ; u aux biens d'investissement (cat n° 2) ;

u à la partie amont des combustibles achetés et consommés par le groupe (cat n° 3) ;

u au transport amont des produits (cat n° 4) ; u aux déchets générés sur site (cat n° 5) ;

u aux déplacements professionnels des salariés (cat n° 6) ; u aux déplacements domicile-travail des salariés du groupe (cat n° 7) ; u aux aéronefs (cat n° 11), plus précisément les émissions liées au cycle LTO (Landing and Take-off) et aux moteurs APU (Auxilliary Power Unit), c’est à dire les opérations sous 3 000 ft (pieds). Les autres sources d'émission, comptabilisées dans le bilan de GES du groupe, sont exclues : c’est le cas des émissions en vol, car celles-ci ne sont pas à comptabiliser suivant la méthodologie du SBTi. Enfin, les cibles de décarbonation SBTi des émissions externes ont été établies en prenant en compte les leviers activés par Aéroport de Paris. [E1-4-34-(b)] → Explication de la manière dont la cohérence entre les objectifs de réduction des émissions de GES et les limites de l'inventaire des GES a été assurée Les cibles ont été établies selon la méthode générale de réduction absolue des émissions (méthode «  Absolute Contraction Approach  ») pour tous les scopes, avec cibles quantitatives de réduction absolue des émissions non relatives à une métrique d’intensité de l’activité. Des cibles distinctes sont publiées : u pour les scopes 1 et 2, d’une part, pour refléter les ambitions et actions sur les émissions directes ; u pour le scope 3, d’autre part, pour refléter les actions en faveur de la décarbonation de la chaîne de valeur. Les cibles couvrent bien la totalité des émissions des aéroports franciliens. Les différences de périmètre de déclaration entre le bilan niveau groupe et le bilan utilisé pour suivre les cibles SBTi sont expliquées au sein du DP E1-4-32. [E1-4-AR 25-(a)] → Description de la manière dont il a été veillé à ce que la valeur de référence soit représentative en termes d'activités couvertes et d'influences de facteurs externes La certification SBTi pour les cibles de décarbonation des aéroports franciliens utilise l’année 2019 comme année de référence. Cette année a également été choisie car elle correspond à l’année où les émissions du transport aérien ont atteint leur pic et les cibles SBTi incluent les émissions des parties prenantes, y compris celles du transport aérien. 2019 est représentative de l’activité et des émissions de gaz à effet de serre des plateformes parisiennes pré-Covid-19. Les données de toutes les sources d’émission prises en compte au sein des cibles SBTi étaient déjà calculées à l’époque et sont disponibles. De plus, au delà du périmètre des aéroports franciliens, 2019 est l’année de référence de nombreuses feuilles de routes de décarbonation du transport aérien ( Long Term Aspirational Goals de l’OACI  1 , Waypoint 2050 de l’ATAG  2 , Destination 2050 en Europe, Feuille de route de décarbonation du transport

1

Organisation de l’Aviation Civile Internationale.

2

Air Transport Action Group.

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DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2024   w AÉROPORTS DE PARIS