Document d'enregistrement universel 2020
OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS
INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES
PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE
ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION GÉNÉRALE
RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES DIRIGEANTS
FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE LA SITUATION
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES CONCERNANT LE CAPITAL SOCIAL ET DISPOSITIONS STATUTAIRES
CONTRATS IMPORTANTS
FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS
en Turquie et Amman Queen Alia en Jordanie. Cette accréditation, dont tous les paramètres sont vérifiés par un organisme tiers, valide le calcul et les actions de réduction. Le programme ACA a sorti en novembre 2020 deux nouveaux niveaux : niveau 4 (transformation) et 4+ (transition), dont les principaux changements par rapport aux niveaux 3 et 3+ sont le fait de prendre des objectifs de réduction en absolu sur le long terme, alignés sur la trajectoire 1.5°C, de calculer des sources d’émissions supplémentaires et de renforcer le plan d’actions avec les parties prenantes. L’aéroport Indira Gandhi International Airport en Inde (GMR Airports) a été certifié au niveau 4+, dès la parution de ces nouveaux niveaux. D’autres aéroports du Groupe ADP sont dans le programme ACA : Santiago du Chili (niveau 1), Liège, Maurice et Zagreb (niveau 2), Enfidah (niveau 3) et Hyderabad (niveau 3+). Depuis le démarrage du programme ACA, les plates-formes parisiennes ont démontré une baisse de 71 % des émissions internes de CO 2 par passager entre 2009 et fin 2019, ce qui représente une baisse en valeur absolue d’environ 111 000 tonnes (63 %). L’objectif que s’est fixé Aéroports de Paris de réduire de 65 %, d’ici 2020 par rapport à 2009, ses émissions internes de CO 2 par passager est donc déjà atteint et dépassé. Le calcul de cet objectif à fin 2020 sera réalisé au cours du premier semestre 2021.
Les émissions internes de CO 2 (scope 1 et 2) pour les 6 plates-formes consolidées dans le reporting environnemental (Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Paris-Le Bourget, Izmir Adnan Menderes, Ankara Esenboga, Amman Queen Alia), telles que déclarées dans l’ACA, se sont élevées à environ 124 600 tonnes en 2019 (voir le tableau ci-après) Les émissions internes représentent une faible part du total des émissions. En effet, sur les aéroports parisiens, les émissions internes ne pèsent que pour 3 % du total des émissions en 2019. Les émissions (scopes 1 et 2) des autres filiales et participations du Groupe ADP ont été estimées pour l’année 2019 : ◆ à environ 500 tonnes de CO 2 pour les filiales détenues majoritairement 1 (comptabilisées dans les scopes 1 et 2 du Groupe ADP) ; ◆ à environ 10 600 tonnes de CO 2 pour les filiales et participations dont le Groupe n’a pas le contrôle opérationnel 2 (comptabilisées dans le scope 3 du Groupe ADP) et qui sont consolidées proportionnellement aux taux de participation financière du Groupe ADP au 31/12/2019. Le tableau ci-après synthétise les principaux résultats des calculs d’émissions internes et externes pour l’année 2019.
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TAV Airports (Izmir et Ankara) et AIG
Filiales sans contrôle opérationnel 4
Total Groupe ADP
Filiales détenues majoritairement 3
Aéroports de Paris
Scope 1&2 (en tonnes de CO 2 )
66 480
58 085
496 0 %
nc nc
125 061
% du total scope 1 et 2
53 %
46 %
100 %
Scope 3 (en tonnes de CO 2 )
2 025 131
591 101
nc nc
10 588 2 626 821
% du total scope 3
77 %
23 %
0 %
100 %
TOTAL (en tonnes de CO 2 )
2 091 611
649 186
496
10 588 2 751 881
nc : non concerné
Au global, pour 2019, les émissions scope 1 et 2 du Groupe ADP se sont élevées à environ 125 100 tonnes de CO 2 . Suite à la crise liée au Covid-19, le trafic passager de Paris Aéroport (Paris- Charles de Gaulle et Paris-Orly) a baissé de 69,4 % en 2020 par rapport à 2019. Le trafic de TAV Airports (hors Istanbul Atatürk) est en baisse de 70 % et celui d’Amman est en baisse de 77 % en 2020 par rapport à 2019. Du fait de cette baisse de trafic liée à la crise liée au Covid-19, il est attendu une baisse des émissions sur l’année 2020. À noter que pour les émissions scopes 1&2, la baisse attendue n’est pas proportionnelle à la baisse du trafic car il s’agit principalement d’émissions liées aux consommations énergétiques des bâtiments aéroportuaires et tertiaires. Les émissions externes de CO 2 (scope 3) de ces 6 aéroports ont été estimées, dans le cadre du programme « Airport Carbon Accreditation » à environ 2 682 700 tonnes en 2019 3 . Aéroports de Paris exploite des unités de production énergétique dont la puissance installée est supérieure à 20 MW et il est donc soumis à la directive 2003/87/CE du 13 octobre 2003 sur les quotas d’émission de gaz à effet de serre, pour les plates-formes de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly. La puissance installée à Paris-Le Bourget a été diminuée sous le seuil de 20 MW en 2020 Au titre du Plan national d’allocation des quotas d’émission de gaz à effet de serre (PNAQ), des quotas annuels sont alloués à Aéroports de Paris et ses rejets de CO 2 font l’objet d’une surveillance stricte. Grâce à l’amélioration de son efficacité énergétique et
aux investissements réalisés en équipements de production thermique bas carbone (biomasse, géothermie, photovoltaïque), Aéroports de Paris ne dépasse pas les quotas qui lui sont alloués et n’en achète donc pas sur les marchés. Conformément à l’article L. 229-25 du Code de l’environnement, Aéroports de Paris réalise régulièrement le bilan de ses émissions de gaz à effet de serre. Les données d’émissions de CO 2 de ses centrales en 2020 sont présentées dans le tableau des indicateurs environnement et elles seront ensuite vérifiées par un tiers dans le cadre du PNAQ. Viser la sobriété énergétique Politique et objectifs Un autre engagement d’Aéroports de Paris s’inscrivant dans la lutte contre le changement climatique est d’améliorer son efficacité énergétique de 1,5 % par an 4 sur la période 2016-2020 (soit 7 % au total sur cinq ans). Ces initiatives s’organisent autour de deux axes : l’optimisation énergétique de l’exploitation et de la maintenance d’une part et, d’autre part la construction de nouveaux bâtiments performants ainsi que l’amélioration des performances du bâti et des équipements existants. Par ailleurs, l’approche « cycle de vie » et un critère de performance énergétique sont intégrés aux notations des offres dans les process d’achats. Une procédure interne achats RSE-environnement a également été déployée en 2018 pour intégrer l’approche cycle de vie
1 Hub One, ADP Ingénierie. 2 Aéroports de Zagreb, Conakry, Maurice, Santiago du Chili, Jeddah, Liège, Antananarivo & Nosy Be, Schiphol ; Média Aéroports de Paris, Société de Distribution Aéroportuaire, Relay@ADP, Epigo. 3 Données 2020 non disponibles à date de publication du présent document. Elles seront publiées dans l’information RSE 2020. 4 Consommation d’énergie des plates-formes Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Paris-Le Bourget, hors externes/m 2 de bâtiment, en MWh Ep/m 2 SHON Hors externes, bornes de recharge pour véhicules, prises 400 Hz, PCA, PC125A, chargeurs d’engins pistes dans la mesure du possible en fonction des comptages existants.
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AÉROPORTS DE PARIS DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020
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