Dossier de Concertation Paris-Orly 2035

Enjeux et impacts potentiels sur la qualité de l’air

En cohérence avec le guide de préconisation de l’Acnusa (Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires) et du Cerema (guide de 2020), les NO 2 , PM10 et PM2.5, qui sont des polluants atmosphériques à enjeux pour la santé humaine, ont été modélisés sur un périmètre comprenant les réseaux routiers structurants, notamment au nord et à l’ouest de la plateforme. Les autres polluants évoqués

Différents polluants sont usuellement mesurés pour l’étude de la qualité de l’air aux abords d’un aéroport : les oxydes d’azote (NO X dont NO 2 ) ; les particules fines (PM10 et PM2.5) ; les oxydes de soufre (SO 2 ) ; ou certains composés organiques volatiles (COV) comme le benzène, entre autres. Ils sont issus du trafic routier, du trafic aérien et des équipements associés, des activités annexes, du chauffage urbain…

LA SYNTHÈSE DES IMPACTS

Les impacts du scénario « avec projet » Pour le volet accès, la refonte des accès nord et sud de l’aéroport et l’évolution forte des parts modales liées aux projets de transports collectifs améliorent nettement l’environnement aux abords de la plateforme Pour le volet aérien : aux impacts significatifs générés par le renouvellement des flottes des compagnies aériennes et le maintien du nombre de mouvements, s’ajoute, dans une moindre mesure, la décarbonation des opérations au sol (électrification du roulage par exemple) Pour le volet immobilier, l’impact est identique dans les deux scénarios Néanmoins, pour le projet Paris-Orly 2035, l’impact sera analysé dans le cadre d’études acoustiques spécifiques à chacun des projets immobiliers, lorsqu’ils seront précisément définis Elles viseront à évaluer l’impact de chacun d’entre eux et à proposer des dispositifs d’insonorisation sur l’enveloppe des futurs bâtiments en fonction de leurs usages

Les impacts du scénario « sans projet » Pour les accès, hormis un léger impact négatif identifié au sud de la plateforme au droit du contournement de Paray-Vieille-Poste), les aménagements routiers prévus et la prise en compte des évolutions du parc automobile permettent de garantir un très faible impact sur l’environnement sonore Pour le volet aérien, l’amélioration est significative pour les communes et les populations autour de la plateforme grâce au renouvellement des flottes des compagnies aériennes par des aéronefs moins bruyants et un nombre de mouvements d’avions semblable à celui de 2018 Pour le volet immobilier, l’impact sonore anticipé est moyen en raison de la potentielle exposition des futurs usagers (création de bureaux, entrepôts) à un environnement sonore dégradé

Les études réalisées

Les données de référence utilisées pour les études sur la qualité de l’air se basent sur l’année 2018 pour le secteur aérien, et sur l’année 2019 pour le secteur routier. Il s’agit de la situation avant la pandémie de Covid-19, la plus représentative de la qualité de l’air sur le site en présence d’un trafic routier et aérien élevé.

ci-dessus seront étudiés dans le cadre des études

d’impact relatives aux dossiers d’autorisation environnementale.

Périmètre de l’étude.

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