Dossier de Concertation Paris-Orly 2035

la diminution de populations exposées à un niveau sonore supérieur à 50 dB(A) est de 71 % pour la période nocturne (Ln), soit 38 193 personnes par rapport à l’état initial 2018. Le détail par commune et par indicateur (Ln et Lden) est disponible en annexe. L’analyse du bruit issu des infrastructures terrestres et aériennes cumulées Une modélisation a été réalisée par le bureau d’études SCE permettant de consolider et de cartographier le bruit ambiant sur la base des infrastructures terrestres et aériennes

aériennes créent les conditions favorables pour améliorer très sensiblement l’environnement sonore dans la zone d’étude à l’horizon 2035, avec ou sans projet, dans la mesure où les hypothèses sous-jacentes sont communes aux deux scénarios.

Champlan, Massy, Antony, Chilly-Mazarin, Morangis, Rungis, Wissous, Paray-Vieille-Poste, Orly, Athis-Mons, Villeneuve le-Roi, Ablon-sur-Seine et Villeneuve-Saint-Georges. Sur la base des modélisations réalisées, le laboratoire du Groupe ADP a projeté les résultats des courbes isophones sur les densités de population (logiciel DENSIBAT- données 2018, plus récentes à date), ce qui a permis d’estimer les résultats suivants : la diminution de populations exposées à un niveau sonore supérieur à 55 dB(A) est de 47% sur 24h (Lden) : 65418 personnes par rapport à l’état initial de 2018 ;

en Lden et en Ln. La méthodologie utilisée est présentée en annexe.

En complément des impacts liés au seul bruit aérien, il est à noter que l’effet du scénario « avec projet » par rapport au scénario « sans projet » à l’horizon 2035 se traduit également par une légère amélioration de l’environnement sonore dans le secteur cœur d’Orly, liée à la baisse des flux routiers vers le terminal. Une légère dégradation est attendue au niveau des modifications liées à la refonte des voiries nord et sud, intégrant le report de trafic vers les nouveaux parcs de stationnement et dépose-minute.

De manière plus détaillée, il est à noter que :

L’exposition sonore des populations est significativement améliorée, particulièrement dans les zones les plus dégradées (niveaux sonores Lden supérieurs à 65 dB(A) et Ln supérieurs à 55 dB(A)). Certaines communes sortent des courbes d’environnement sonore à 50 dB Ln et 55 dB Lden : - En Lden (période de 24h) – zone à niveau sonore inférieur à 55 dB(A) : les communes de Gometz-le-Châtel, Janvry, Marcoussis, Orsay, Nozay, Saint Jean-de-Beauregard, Vigneux sur-Seine, Santeny, Crosne, Villecresnes, La Queue-en-Brie, ou encore Yerres. - En Ln (période 22h/6h) – zone à niveau sonore inférieur à 50 dB(A) : les communes des Ulis, Villejust et Boissy-Saint-Léger. Une amélioration en Lden de 4 à 8 dB(A) pour les communes restant exposées à des niveaux supérieurs, notamment celles situées dans le prolongement ou à proximité des pistes de décollage ou d’atterrissage :

Comparaison des courbes d’environnement sonore (CES) 2018 et 2035 pour les indicateurs Lden (24 h) et Ln (22 h-6 h).

La comparaison des impacts du scénario « sans projet » et du scénario « avec projet » Paris-Orly 2035

La dynamique partagée par le Groupe ADP et ses partenaires autour d’actions fortes comme le maintien des mouvements de 2018 et le renouvellement des flottes permet des gains très importants à l’horizon 2035 : des communes sortent des courbes de bruit, et le nombre

L’analyse du bruit issu de l’activité aérienne seule

L’analyse des résultats montre que l’effet cumulé du maintien du nombre de mouvements avion annuel par rapport à 2018 et l’hypothèse de renouvellement des flottes des compagnies

de personnes exposées à un niveau sonore >50 dB la nuit est diminué de 71 %

Exposition sonore, toutes sources confondues (infrastructures terrestres et aériennes pour les indicateurs Lden /Ln) pour l’état initial 2018 et le scénario aménagement.

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