Dossier de Concertation Paris-Orly 2035

Enjeux et impacts sonores potentiels Les études réalisées Une étude des effets spécifiques du projet Paris-Orly 2035 sur les nuisances sonores a été menée par le laboratoire du Groupe ADP pour le bruit lié au trafic aérien en ayant recours au logiciel IMPACT1 28 , ainsi que par le bureau d’études SCE pour les aspects liés au bruit routier. Elle a consisté à rechercher et établir un bilan des informations existantes et modélisées relatives à l’impact des quatre axes du projet sur les nuisances sonores. Le détail complet de l’étude est disponible en annexe. La zone d’étude est concernée par les infrastructures de transports terrestres et aériens, la représentation cartographique de l’environnement sonore est basée sur des simulations acoustiques, intégrant – pour l’état initial – l’ensemble des données du trafic aérien pour l’année 2018 29 , du trafic routier pour l’année 2019 et du trafic ferroviaire pour l’année 2022. Cette analyse, qui sera affinée et éventuellement réajustée, notamment pour le dossier d’autorisation environnementale,

a porté sur l’emprise du projet et les communes autour de l’aéroport. Elle intègre, pour la vision prospective, les perspectives d’évolution du trafic en matière de vols commerciaux (nombre de mouvements et évolution des flottes). Elle ne préjuge pas en revanche des résultats de l’étude d’impact selon l’approche équilibrée en cours pour l’aéroport Paris-Orly à la date de rédaction du présent dossier. Les niveaux sonores sont représentés par des courbes isophones par pas de 5 dB(A) avec une échelle comprise entre 45 et 75 dB(A) présentées en Lden (pour le bruit moyen sur 24 h) et en Ln (pour le bruit moyen en période nocturne allant de 22 h à 6 h). Il est à noter qu’une courbe isophone caractérise une ligne où règne le même niveau sonore. L’évaluation des environnements et des expositions sonores est présentée par source sonore distincte et également toutes sources cumulées.

nuisances sonores plus ou moins importantes en fonction du flux de trafic et de la proximité avec les sources sonores. L’étude de l’état initial, toutes sources sonores confondues, a permis d’identifier : bruyants à très bruyants qui varient entre 65 dB(A) et plus de 75 dB(A) à proximité de tous les grands axes structurants avec de forts flux de trafic (couleur de rouge à violet sur les cartographies) ; en période nocturne, des ambiances moins sonores qu’en période diurne du fait d’un flux de trafic plus faible ; plus éloignées de ces axes, des ambiances sonores plus modérées (entre 50 et 65 dB(A) en période diurne, voire calmes en période nocturne avec des niveaux sonores inférieurs à 50 dB(A). en période diurne, des environnements sonores

Exposition sonore basée sur les infrastructures terrestres et aériennes pour l’indicateur Lden – 24h.

En conclusion sur l’état initial

Les caractéristiques de l’état initial

L’enjeu acoustique pour l’aéroport Paris-Orly peut donc être qualifié de fort (classification maximale), notamment par rapport à la riveraineté.

De manière générale, la zone d’étude fait état d’un maillage important d’infrastructures terrestres (voies routières et ferroviaires), ce qui génère des

28 IMPACT est un outil de modélisation du bruit du trafic aérien. Il est développé par Eurocontrol et a été choisi pour remplacer INM (FAA) au 1 er janvier 2020, pour la production des cartes de bruit réglementaires par la DGAC. 29 Dernière année d’un trafic normal (avant crise Covid) et sans travaux sur la plateforme impactant le trafic (pour mémoire en 2019 : réfection piste ayant entrainé un nombre de mouvements annuels inférieurs à celui de 2018.

Exposition sonore basée sur les infrastructures terrestres et aériennes pour l’indicateur Ln – 22 h-6 h.

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