Dossier de Concertation Paris-Orly 2035

RENDRE POSSIBLES L’ACCUEIL D’UN AVION À HYDROGÈNE LIQUIDE

ET L’UTILISATION DE CARBURANTS DURABLES

Au-delà de 2035, la feuille de route de décarbonation du transport aérien prévoit l’hypothèse de la commercialisation d’un avion à hydrogène liquide Le Groupe ADP se prépare à cette éventualité Des réservations foncières sont prises dans le plan d’aménagement de Paris Orly pour intégrer une unité de liquéfaction d’hydrogène Par ailleurs, des études sont en cours pour étudier l’impact sur les infrastructures d’un taux supérieur à 50% Le Groupe ADP contribue aux travaux du secteur visant à étudier l’adaptation à apporter aux infrastructures lorsque le taux d’incorporation de carburants d’aviation durable dépassera 50% À l’heure actuelle, il n’est pas certain que de nouvelles installations seraient nécessaires (les développements et choix technologiques pourraient amener à dépasser le seuil de miscibilité de 50%) Le cas échéant, les décisions d’adaptation seront prises et feront l’objet d’une procédure environnementale dédiée, à une échéance probablement ultérieure à l’horizon du projet d’incorporation de carburants durables

le renouvellement des flottes, prévu par les compagnies aériennes, permettra de bénéficier des dernières améliorations technologiques et environnementales ; l’utilisation plus importante des carburants SAF « Sustainable Aviation Fuels », sera également un levier intéressant pour la décarbonation du secteur aérien. L’utilisation de SAF a l’avantage de ne pas nécessiter un changement des moteurs et des infrastructures actuels. Leur utilisation peut réduire les émissions de CO 2 jusqu’à 100 % sur le cycle de vie par rapport au kérosène, selon la filière de production et le type de biomasse mobilisé Environmental Protection de l’OACI, réalisé dans le cadre de la mise en place de Corsia). Leur utilisation représentait moins de 0,1% des 360 milliards de litres de carburant utilisés par l’aviation mondiale en 2019. En 2035, au sein de Paris-Orly, leur utilisation devrait contribuer à hauteur (voir ainsi les travaux du Committee on Aviation

du projet aux zones déjà imperméabilisées. Le skybridge permet notamment de maintenir les voies existantes de circulation des avions, en face d’Orly 2 et 3, et d’éviter ainsi de devoir créer des voies de contournement ; améliorer la sécurité aéronautique par la création de routes de service élargies, le déploiement de postes avion de grande profondeur pour faciliter les opérations d’assistance, le réalignement des voies de circulation avion pour plus de lisibilité ;

plusieurs mois une véritable transformation dans la manière d’accueillir ces publics sensibles, notamment en veillant à ce que les prestataires en charge de l’hospitalité du personnel et de la sûreté soient formés à la bonne prise en charge des passagers en situation de handicap. À ce titre, Ludivine Munos, ancienne athlète paralympique, organise régulièrement des sensibilisations avec les personnels de l’aéroport afin de développer cette culture de la prise en compte du handicap. L’optimisation de l’aménagement aéronautique pour anticiper les évolutions de matériel et favoriser la décarbonation. Les aménagements proposés dans le projet Paris-Orly 2035 répondent à trois objectifs complémentaires à celui de l’amélioration de l’expérience voyageur : réduire l’imperméabilisation des sols, en limitant le plus possible la zone d’emprise

de 20% de la consommation des avions.

le développement de la filière des avions à hydrogène, notamment avec certains constructeurs aéronautiques qui ont pour objectif de mettre en service, d’ici 2035, les premiers avions commerciaux à hydrogène (source : Airbus 2022). Les hypothèses de prévisions de trafic ont tenu compte du développement de cette filière à hauteur de 5 000 vols par an (vols petits porteurs pour les premiers modules commercialisés à cet horizon), ce qui représenterait approximativement 2% des Ces évolutions ont été anticipées dans le cadre du projet Paris-Orly 2035 et les infrastructures sont adaptées à la transition environnementale du secteur aérien : les postes avion mis au contact sont adaptés pour faciliter les opérations d’assistance en escale, ce qui pourra s’avérer notamment vols de Paris-Orly à l’horizon 2035.

décarboner en privilégiant les postes au contact

Côté pistes, le projet Paris Orly 2035 prévoit également de mettre à disposition des opérateurs tous les moyens et outils nécessaires à la décarbonation des opérations. Sur le plan technique lié aux aéronefs, plusieurs évolutions vont en effet contribuer à des améliorations sur le plan environnemental :

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