Dossier de Concertation Paris-Orly 2035

L’enveloppe budgétaire du projet

Le renforcement de la valorisation de nos eaux pluviales en cohérence avec notre politique ZIN Paris-Orly se dote d’un schéma directeur de ses eaux industrielles avec pour objectif une valorisation accrue des eaux pluviales traitées au sein du système de traitement des eaux pluviales de la plateforme (STEP).

grâce à des corridors de biodiversité préservant les déplacements de la faune ; la renaturation de zones artificialisées, à l’instar de la déconstruction de la piste 1, la création de jardins urbains et de nouveaux boisements… ; la valorisation de l’eau : récupération, traitement et valorisation des eaux de pluie.

L’aéroport souhaite augmenter la part d’eau pluviale utilisée dans sa consommation d’eau globale, la portant de 20 % en 2022 à 25 % à l’horizon 2025 et à 30 % à l’horizon 2035, afin de réduire à due concurrence sa consommation d’eau potable. Au-delà de l’utilisation des eaux pluviales pour l’arrosage des espaces verts et le refroidissement des équipements industriels, qui en 2023 ont permis la réutilisation de 260 000 m 3 d’eau, plusieurs projets sont initiés pour augmenter ce taux de réemploi, parmi lesquels : le raccordement des blocs sanitaires aux eaux issues du STEP, déjà réalisé à Orly 1,2,3, sera étendu à Orly 4 avec une économie attendue de 30 000 m 3 , soit l’équivalent de 12 piscines olympiques ; l’utilisation des eaux de pluie pour les opérations de nettoyage de l’aérogare, en cours d’expérimentation à Orly 3, sera étendue à l’ensemble du terminal d’ici 2025 avec une économie complémentaire de 4 500 m 3 . Cette valorisation des eaux pluviales n’entre pas en concurrence avec notre politique ZIN, compte tenu des volumes collectés.

Les enjeux Énergie du projet Paris-Orly 2035 nécessiteraient des investissements de l’ordre de 80 à 90 millions d’euros.

L’étude de scénarios alternatifs

Le Groupe ADP souhaitant pleinement prendre son rôle dans la production d’énergies décarbonées, il a pré-étudié des solutions qui sont compatibles avec son environnement et son activité. Ainsi, la solution éolienne n’a pas été retenue, puisque non possible sur l’aéroport. Le mix de nature de projets visant à la constitution d’un hub énergies relève donc d’un choix de pré-faisabilité technique et de complémentarité des solutions.

UN PROJET DE REBOISEMENT DES ABORDS DE L’AÉROPORT

20 hectares aménagés 900 arbres plantés 14 000 plants forestiers sur 2 hectares 17 000 m 2 de haie champêtre plantée ou recomplétée

La volonté de renaturation de l’aéroport s’appuie sur un projet de séquences paysagères au nord et au sud de celui-ci Les plus grands mais aussi les plus petits espaces comme les délaissés routiers sont travaillés et valorisés pour y planter, de préférence, des espèces indigènes Les gains sont multiples, ainsi le projet en cours de réalisation au nord de l’aéroport conduit à la renaturation de 7 000 m 2 , il contribue à l’amélioration de l’indice de biodiversité de Paris-Orly, à la captation carbone et offre aux passagers mais aussi aux usagers de la RD7 des abords bien plus accueillants et qualitatifs

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