Dossier de Concertation Paris-Orly 2035

Le déploiement de ce type de station permettra, à terme, une multiplication des usagers et la décarbonation progressive des mobilités terrestres. Pleinement connectée au reste du territoire, la station sera accessible 24h/24, 7j/7 depuis la plateforme aéroportuaire et bénéficiera d’une connexion avec l’autoroute A6, de sorte à accueillir des véhicules externes. L’étude d’implantation d’une usine de liquéfaction d’hydrogène L’arrivée des avions à hydrogène est un levier pour la décarbonation du transport aérien. La clé du succès réside dans la capacité des industriels de l’aéronautique et de l’énergie à mettre en place la chaîne d’approvisionnement de l’hydrogène liquide (LH 2 ), à réaliser les infrastructures pour la distribution du LH 2 , en résolvant les défis techniques liés à la cryogénie : transport, stockage et distribution. À ce stade, le Groupe ADP a réservé des emprises foncières sur la plateforme Paris-Orly afin d’étudier l’opportunité et la faisabilité technique de l’installation d’un site de liquéfaction d’hydrogène à moyen-long terme.

L’hydrogène gazeux (GH 2 ) y serait soit :

avant d’être réinjectée dans la nappe pour retrouver sa température d’origine. À l’instar du puits de géothermie déjà existant à Paris-Orly, le Groupe ADP étudie la faisabilité d’un deuxième puits de géothermie complémentaire qui permettrait de récupérer une eau naturellement chauffée à 74°C. Ce procédé est vertueux : en plus d’être stable (il est indépendant des conditions climatiques et il fonctionne 24h/24 et 7j/7), il permet de préserver la ressource et fait partie de la catégorie des énergies renouvelables (EnR). Le projet Paris-Orly 2035 intègre donc l’étude et la réalisation d’un second puits de géothermie au sud-ouest de la plateforme. Le projet Paris-Orly 2035 prévoit la création d’une centrale de méthanisation sur la plateforme Paris-Orly dans les prochaines années. Ce procédé naturel permet de valoriser les déchets organiques pour produire de l’énergie verte. Les déchets recyclables sont collectés et placés dans une cuve hermétique appelée digesteur, où ils sont privés Une centrale de méthanisation pour Paris-Orly

produit hors site (import d’hydrogène sous forme gazeuse par pipeline puis liquéfaction et stockage sur site) ; ou sur site (import d’électricité pour électrolyse, liquéfaction et stockage sur site). Si cette opportunité se voyait techniquement confirmée, ce projet ferait alors l’objet d’une autorisation environnementale au titre des Installations classées protection de l’environnement, et à ce titre, d’une enquête publique. L’augmentation des capacités géothermiques avec un second puits et de nouvelles pompes à chaleur Depuis 2011, la plateforme Paris Orly est équipée d’un système de chauffage par géothermie qui permet d’éviter le rejet annuel d’environ 6 000 tonnes de CO 2 annuels par rapport à une production de chaleur au gaz naturel. La géothermie consiste à exploiter les stocks de chaleur contenus dans l’écorce terrestre en extrayant de l’eau des nappes phréatiques. L’eau puisée passe alors dans un échangeur thermique qui cède sa chaleur au réseau de distribution

Filtration géothermique, centrale-thermo-frigo-électrique (CTFE), Paris-Orly.

La mise en service d’une station multi-énergie au sud de l’aéroport Avec une livraison envisagée dès 2025, la future station multi-énergies de la plateforme Paris-Orly distribuera de l’hydrogène gazeux (GH 2 ) et du gaz naturel pour véhicules (GNV), notamment du BioGNC, un gaz naturel comprimé à base de biométhane obtenu de la méthanisation de déchets organiques divers. Elle sera également dotée en bornes de rechargement pour les véhicules électriques (BRVE). Ces sources d’énergie, à impact environnemental réduit, ont vocation à se substituer aux carburants d’origine pétrolière.

le développement de l’électrification des équipements et des usages ; la désimperméabilisation, le réensemencement et le reboisement de surfaces.

La création d’un « hub énergie »

Parmi les évolutions proposées pour la création de ce « hub énergie » à destination des usages aéroportuaires et des partenaires du Groupe ADP, le projet Paris-Orly 2035 prévoit une diversification des sources d’énergie au bénéfice de l’aéroport et des territoires qui l’entourent : mise en service d’une station multi-énergie, nouveau doublet de géothermie, solaire photovoltaïque et méthanisation.

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