DEU - VFR test

RAPPORT DE DURABILITÉ 4

ENJEUX SOCIAUX & SOCIÉTAUX

Les pistes cyclables Plusieurs continuités cyclables ont été mises en service en 2024 pour compléter le maillage existant en liaison avec les territoires riverains. Ces pistes permettent une continuité depuis le nord-est de la plateforme au pole multimodal constitué de la ligne 14 et de la gare routière en passant par le front des terminaux 3 et 4. Le pôle multimodal a été équipé de stationnements sécurisés pour les vélos.

temps d’accès aux aéroports, les marges à prendre en amont de l’heure de départ d’un avion pour faire face aux aléas et créé par conséquent de l’anxiété. Pour le salarié qui fait ce trajet quasi quotidiennement cela augmente la pénibilité. Cela concerne de prime abord les passagers venant par eux mêmes à l’aéroport, mais également les professionnels assurant le transport (taxis, VTC, bus). 40 % des modes d’accès étant à ce jour assurés par les taxis, VTC. L’impact environnemental quant aux nouveaux développements d’infrastructures permettant l’accessibilité aux plateformes Ces infrastructures ont une empreinte foncière, génèrent la plupart du temps des mouvements de terres, de l’imperméabilisation et nécessitent des matériaux de constructions ayant un bilan carbone non neutre. De plus pendant la période de construction, les travaux nécessitent l’usage d’engins de chantier gérant également un bilan carbone. Ces nouvelles infrastructures doivent donc être développées avec parcimonie et pour permettre un croissance des modes d’accès les plus décarbonés. Les pollutions liées à l’usage des différents modes d’accès Ces pollutions peuvent être atmosphériques (carbone, particules fines, cf. ESRS E2), sonores (bruits liés au roulage des véhicules et aux avertisseurs sonores) ou lumineuses (candélabres éclairants la voirie et phares des véhicules). À l'échelle du système aéroportuaire francilien, ADP SA doit adopter des actions volontaristes sur la mobilité sous peine de ne pas réduire les émissions carbone de façon suffisamment significative. Les actions de décarbonation à entreprendre doivent se concentrer sur la période 2022-2030 pour permettre d'inverser la tendance. L’acceptabilité La congestion et les pollutions générées par les mobilités majoritairement routières aux aéroports sont des externalités négatives de l’activité aéroportuaire. Cela rend la présence des aéroports de plus en plus contestée auprès des territoires riverains. OPPORTUNITÉS EN MATIÈRE D’ACCÈS AUX PLATEFORMES PARISIENNES ET À L’INTERMODALITÉ En tant qu’infrastructures intégratrices de mobilités, les aéroports peuvent jouer un rôle important dans la politique de mobilité des territoires d’influence de nos plateformes, des régions île-de-France et Hauts-de-France. Endosser ce rôle repose sur l’engagement du collectif des entreprises des plateformes et la construction de partenariats durables avec les collectivités pour favoriser l’intégration et le développement de nos plateformes dans leur écosystème territorial. En effet, l’ensemble des transports en commun prospectifs décrits dans les paragraphes ci-dessus montrent à quel point il est essentiel de mieux desservir les aéroports, d’en faire des hubs multimodaux afin d’augmenter la part modale des transports en commun au détriment de la part modale de la voiture. Le développement de ces hubs multimodaux au sein des aéroports bénéficiera également à l’ensemble des populations riveraines qui en verront leur offre de transports accrue. L’accessibilité à ces hubs multimodaux doit également être améliorée pour les derniers kilomètres grâce à des continuités cyclables avec les territoires leur permettant d’en bénéficier au maximum. L’ensemble de ces risques et opportunités font l’objet d’un plan d’actions qui sera décrit aux paragraphes S4-4.

LA POLITIQUE DE GESTION DES ACCÈS À LA PLATEFORME DE PARIS-LE BOURGET Du point de vue routier

L’aéroport du Bourget est desservi par l’autoroute A1 et la RN2 mais aussi à proximité des autoroutes A3 et A86. L’aéroport étant un aéroport d’aviation d’affaire, il y a peu de parking pour les clients passagers mais essentiellement des parkings pour les salariés. Du point de vue des transports en commun existants Le Groupe ADP a lancé en 2022 la mise en place de navettes électriques entre la gare RER B existante de la ville du Bourget et l’aéroport pour améliorer l’accès principalement pour les salariés. Ce projet a fait l’objet d’un partenariat avec le musée de l’Air et de l’Espace, Dassault, et l’entreprise Manutan, il est plébiscité par les utilisateurs. Les transports en commun prospectifs sont décrits au Le projet de piste cyclable du réseau vélo Ile de France précédemment appelé « RER Vélo » améliorera la desserte de l’aéroport en 2025, il offrira un nouveau mode d’accès à la plateforme depuis Paris intramuros. Ce projet en matière de mobilité douce est complété par la création de voiries dédiées aux vélos qui permettront à terme de faire le tour complet de l’aéroport pour faciliter le déplacement des salariés et des populations riveraines. RISQUES IDENTIFIÉS EN MATIÈRE D’ACCÈS AUX PLATEFORMES PARISIENNES ET À L’INTERMODALITÉ Comme indiqué dans les paragraphes précédents, les modes d’accès aux plateformes aéroportuaires restent aujourd’hui essentiellement routiers. Les flux routiers depuis et vers les plateformes d’ORLY, CDG et LBG représentent donc des millions de trajets annuels. Les risques identifiés sont les suivants : La congestion routière Ces millions de trajets annuels contribuent à la congestion existante à l’échelle de l’île-de-France, au-delà vers le nord sur l’autoroute A1 et en particulier sur les axes desservant les aéroports (à titre d’exemple en 2019, il pouvait y avoir des temps d’accès atteignant pour le client passager 45 minutes entre l’entrée Sud-Ouest de la plateforme de Paris-Charles de Gaulle et le Terminal 2E). Néanmoins ces déplacements en zone publique représentent une part significative de l’expérience client passager et ils sont vitaux pour l’ensemble de l’écosystème aéroportuaire (salariés, marchandises...). À parts modales constantes, la croissance des aéroports dans les années à venir ne ferait qu’amplifier encore la congestion déjà en cours. L’anxiété et la pénibilité Elles vont de pair avec la congestion. En effet, la congestion augmentant, le temps passé sur la route va aussi en augmentant ce qui a un impact négatif sur le ressenti des clients. Cela augmente encore la part d’incertitude sur les paragraphe S4-4-31(a). Les pistes cyclables

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DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2024 w AÉROPORTS DE PARIS