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RAPPORT DE DURABILITÉ 4 ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

Élaborer une stratégie d’écologie industrielle et territoriale pour les matériaux de construction et l’énergie Politique/objectifs et principales actions 2024 Le Groupe ADP souhaite réduire ses dépendances aux ressources naturelles et limiter son impact sur celles-ci. Le secteur du bâtiment est le principal producteur de déchet à l’échelle nationale (environ 60 % du tonnage des déchets), le Groupe ADP ne faisant pas exception à l’échelle Française et Internationale. Le Groupe ADP a réalisé en 2023 une étude pour identifier et donner une première quantification de ses dépendances sur ces diverses ressources non-liées au vivant. Le groupe a la conviction que, même si la disponibilité de certaines ressources est un sujet international, les solutions territoriales sont et seront une brique importante de la réponse possible à ces problématiques. Les principaux enseignements à retenir de cette étude sont : u le Groupe ADP est dépendant de matières premières dont la criticité intrinsèque (disponibilité au niveau du Globe) est peu critique en regard des stocks. Toutefois, certaines de ces activités (et tout particulièrement l’activité aéronautique) sont dépendantes des ressources les plus critiques du panel étudié (notamment des minerais et métaux et de la disponibilité des carburants aéronautiques, le kérosène en tête) ; u les activités immobilière et d’aménagement des aéroports sont très fortement dépendantes de ressources très diverses et difficilement substituables : les sables et granulats, des métaux, des matières issues du vivant ; u la vulnérabilité relative des activités aéronautiques (production d’aéronefs, contrôle aérien, accueil des passagers) et immobilières (développement et aménagement des aéroports, immobilier de diversification) à des ressources naturelles spécifiques de type sables, granulats, minéraux, eau, etc ; u la vulnérabilité spécifique des activités liées à la transition écologique (production de carburants aéronautiques durables, hydrogène, énergies bas carbone). Ce risque de transition est tout particulièrement pris au sérieux par le Groupe ADP afin que celui-ci garantisse les conditions de bonne réalisation de sa transition écologique en respectant les horizons temporels indiqués. En ce qui concerne les matériaux, Aéroports de Paris SA a signé la charte métropolitaine pour une Construction Circulaire de la Métropole du Grand Paris. La charte métropolitaine pour une Construction Circulaire a vocation à amplifier, accélérer et massifier les bonnes pratiques dont le passage à l’échelle au sein d’un marché structuré. Ce dernier point s’avère aujourd’hui indispensable pour répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux de notre métropole. Par cet engagement, le Groupe ADP souhaite participer à cet élan. Pour cela et en appui des résultats de son étude de dépendance citée plus haut, Aéroports de Paris SA a notamment engagé des dialogues croisés avec des grands acteurs du territoire pour identifier les pistes d’économie circulaire territoriale possibles avec ses territoires d’accueil parisiens (les établissements publics territoriaux de Grand Orly Seine Bièvre et Paris Terre d’Envol, la Communauté d’Agglomération Roissy Pays de France, la Métropole du Grand Paris), des acteurs associatifs (OREE, Entreprises pour l’Environnement), des organismes étatiques (CSTB, ADEME, ENPC), d’autres grands maîtres d’ouvrage publics et privés (EDF, RATP, VNF, Vinci, Bouygues, etc.). Le but de ces échanges croisés est de participer à l’émergence d’une économie de la circularité à l’échelle métropolitaine et nationale afin que le groupe en soit partie prenante.

u verront les infrastructures existantes densifiées et les capacités des gares et pôles de multimodalité étendues, en utilisant de nouveaux modes de construction innovants et au plus faible impact environnemental ; u s’intégreront dans une planification urbaine globale, en s’insérant au cœur des territoires sur les questions d’immobilier, d’énergie, ou de mobilité grâce à un dialogue et une coopération renforcée avec nos territoires d’influence. Le Groupe ADP s’appuiera notamment sur les projets suivants, dont la mise en service est prévue après 2025 : u l’ouverture de la ligne 18 du Grand Paris Express en 2027 pour accroître encore l’offre d’accès à l’aéroport de Paris-Orly ; u l’ouverture de la ligne 17 à Paris-Le Bourget en 2026 et à Paris- Charles de Gaulle en 2028 ; u l’ouverture de la ligne CDG Express en 2027 entre Paris-Est et Paris-Charles de Gaulle ; u l’ouverture de la ligne Picardie – Paris-Charles de Gaulle en 2025. Ce nouveau modèle aéroportuaire met au cœur des préoccupations son rapport aux territoires aéroportuaires. C’est particulièrement le cas à Paris-CDG, Paris-Orly et Paris Le Bourget pour permettre : u de fluidifier les déplacements à l’intérieur des plateformes (réduire la place de la voiture et favoriser les modes de déplacement collectifs ou actifs) ; u de favoriser et améliorer la correspondance avec les transports collectifs ; u d’augmenter la part modale du train longue distance (dans la provenance des passagers au départ comme à l’arrivée notamment pour alimenter les vols long-courriers) ; u d’améliorer l’accessibilité pour les salariés, les passagers aériens et les voyageurs du quotidien (entre Paris, les territoires et la plateforme), tout en stabilisant la contribution de la plateforme de Paris-Charles de Gaulle en nombre de véhicules sur les accès routiers au maximum au niveau de 2019 ; u de concevoir un nouveau projet d’aménagement de Paris Orly 2035, qui a fait l’objet d’une concertation publique en 2024, et qui met au cœur la refonte des accès pour accélérer le report modal par la mise en place d’un transport collectif interne reliant la gare multimodale (Grand Paris Express avec la ligne 15 et, dès 2027, la ligne 18 et une gare routière d’ambition nationale), les terminaux, les principales zones d’emplois, et de nouveaux parkings éloignés ; u d’intégrer et de développer les transports collectifs desservant les plateformes (bus, cars express, tramways) tout en favorisant les nouveaux usages (autopartage/ covoiturage, modes actifs, mobilités innovantes…). Principales actions Les principales actions incluses dans ce levier de décarbonation sont décrites au sein de la partie S4-4 — Plans d'action mis en place pour prévenir, atténuer et réparer les impacts liés à l'accès à la plateforme et à la multimodalité, et notamment au sein des paragraphes S4-4-30 et S4-4-31-a. Levier 4 - Décarboner ses processus de construction, en intégrant des pratiques et des technologies innovantes visant à réduire l'empreinte carbone de ses projets d'investissement Pour atteindre ses objectifs de décarbonation dans le domaine de la construction, le Groupe ADP s'appuie sur deux axes principaux : d'une part, l'élaboration d'une stratégie d'écologie industrielle et territoriale axée sur les matériaux de construction et l'énergie ; d'autre part, la mise en œuvre d'une politique de construction bas carbone et d'économie circulaire, reposant sur la limitation des constructions, leur modularité et flexibilité, ainsi que sur une gouvernance environnementale intégrant un budget carbone et des objectifs de préservation de la biodiversité.

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DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2024 w AÉROPORTS DE PARIS