Rapport Annuel du Groupe ADP

I nformat i ons soc i ales , env i ronnementales et soc i étales 4 Note méthodologique du reporting social, sociétal et environnemental

Méthode de consolidation Le bilan GES du Groupe ADP tient compte des émissions de ses investissements par application de la méthode du contrôle opérationnel comme défini par le GHG Protocol. Après avoir défini le périmètre de consolidation, les émissions GES des différents scopes peuvent être consolidées pour calculer le bilan GES du groupe : ◆ Actifs contrôlés : les émissions des scopes 1,2 et 3 sont reportées respectivement au niveau des scopes 1,2 et 3 du Groupe ADP ; ◆ Actifs non contrôlés : sont reportées dans la catégorie 15 du scope 3 du bilan du Groupe ADP les émissions des scopes 1 et 2 de ses actifs non contrôlés au prorata de la part de contrôle de la Maison-mère (ADP SA). Les dates de production du DEU, début janvier de l’année N+1 (2024) sur les données de l’année N, ne permettent pas d’obtenir des données consolidées du scope 3 du dernier trimestre de l’année N (2023). Apparaissent donc dans le bilan GES total du Groupe les données consolidées des scope 1, 2 et 3 de l’année N-1 (2022) au chapitre 4.3. Toutefois, un bilan GES estimatif des émissions Scope 1 et 2 de l’année N du groupe est présenté dans le chapitre « Indicateurs environnementaux du groupe ». Méthode d’évaluation des émissions de gaz à effet de serre Les scopes 1 et 2 concernent d’une part les émissions directes des activités opérées et contrôlées par le Groupe ADP (scope 1) et d’autre part les émissions indirectes liées aux énergies achetées et consommées par les actifs contrôlés par le Groupe (scope 2). Les émissions liées à l’achat d’électricité consommée par l’entreprise sont calculées suivant deux méthodes : Location-Based et Market-Based . La méthode Location-Based reflète les émissions du réseau de distribution national sur lequel la consommation a lieu en utilisant les facteurs d’émissions associés aux moyens de production d’électricité du pays. La méthode Market-Based permet de tenir compte des processus d’achat d’électricité en utilisant les facteurs d’émission moyens du fournisseur. Elle permet pour les aéroports parisiens, et certains aéroports internatoinaux, de relater les efforts pour décarboner l’électricité achetée (100 % décarbonée depuis 2021 au périmètre des aéroports parisiens). Compte tenu de son activité, il n’y a pas lieu pour Aéroports de Paris de développer d’initiative particulière concernant la lutte contre la précarité alimentaire, le respect du bien-être animal et l’alimentation responsable, équitable et durable. Les émissions scope 1 comportent aussi une limite méthodologique. Les émissions fugitives issues de la fuite des fluides frigorigènes ne sont pas systématiquement comptabilisées par tous les aéroports. Les méthodologies utilisées pour certains indicateurs sociaux et environnementaux peuvent présenter des limites du fait : ◆ de la variation des cœurs de métiers entre Aéroports de Paris et ses filiales ;

Le scope 3 concerne quant à lui toutes les émissions externes à l’entreprise. Au niveau des gestionnaires de plateformes aéroportuaires, c’est dans cette section que l’on retrouve la part des émissions liées à nos parties prenantes (compagnies aériennes, assistants en escale, fournisseurs, etc.). On calcule les émissions de GES suivant deux méthodes : ◆ Pour les plateformes aéroportuaires : utilisation des données d’activités (tonne, MWh, litre, etc. ) donnant in fine des émissions de GES totales précises pour tous les scopes, excepté pour les catégories 1 et 2 du scope 3 où l’on utilise des données monétaires (kgCO 2 e/k€) ; ◆ Au niveau des autres actifs : utilisation des données monétaires (kgCO 2 e/k€). On convertit ces données d’activités en données d’émission de GES en utilisant des facteurs d’émission. Un facteur d’émission est un ratio permettant de connaître les émissions de GES liées à un objet, une matière, ou un service. Chaque pays possède sa propre base de facteurs d’émission. La base de données officielle française de facteurs d’émission est la « Base Empreinte » de l’ADEME. Les émissions fournies sont en tonnes de CO 2 équivalent : cela correspond à une unité utilisée pour comparer les émissions des GES sur la base de leur « potentiel de réchauffement global » (PRG) permettant d’agréger les impacts des différents GES en matière de réchauffement climatique, sans se limiter uniquement aux émissions de CO 2 . En l’absence de données d’activités consolidées pour certains actifs internationaux, les émissions des scopes 1 & 2 sont estimées au prorata des émissions de CO 2 e/PAX de l’aéroport de Paris-Orly et les émissions du scope 3 au prorata des émissions de CO 2 e/ PAX de l’aéroport d’Amman. Ces estimations concernent pour les scopes 1 et 2 : TAV – Prince Mohammad in Abdulaziz, SOGEAG – Ahmed-Sékou-Touré, GMR – Rajiv-Gandhi, GMR – Indira-Gandhi, GMR – Mactan-Cebu, PT Angkasa Pura II – Kualanamu et pour le scope 3 : TAV – Almaty, TAV – Monastir Habib-Bourquiba, TAV – Enfidha-Hammamet, TAV – Milas-Bodrum, TAV – Adnan- Menderes, TAV – Esenboğa, TAV – Gazipaşa-Alanya, TAV – Skopje, TAV – Ohrid St. Paul l’apôtre, TAV – Chota Roustavéli, TAV – Batumi. ◆ des particularités des lois sociales de certains pays ; ◆ de la variation du périmètre d’activité d’une année sur l’autre ; ◆ de la difficulté de récupérer de l’information en cas de sous- traitance et/ou de société en participation avec des partenaires extérieurs ; ◆ des modalités de collecte et de saisie de ces informations ; ◆ de la disponibilité des données durant l’exercice de reporting. Le Document d’enregistrement universel (DEU) 2023 fait état des données connues par le groupe à la date de dépôt du document. Ces données pourraient toutefois faire l’objet de corrections au cours de l’année suivante si une anomalie significative était avérée et sous réserve d’une justification détaillée.

4.6.5 EXCLUSIONS, LIMITES MÉTHODOLOGIQUES ET SPÉCIFICITÉS

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AÉROPORTS DE PARIS / DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2023

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