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dans le comportement de la Russie dans l’espace ? Jusqu’à présent, les États-Unis ont qua lifié les manœuvres de la Russie dans l’espace de « menaçantes » et d’ « irresponsables » . Prenez, par exemple, la référence de King au récent essai destructeur de missile antisatellite (ASAT) de la Russie, qui « a détruit l’un de ses propres satellites en orbite basse, créant entre 1 000 et 2 000 débris qui pourraient rester en orbite pendant une période prolon gée » et que le Commandement de l’espace, le Département de la défense et le Département d’État américains ont qualifié d’ « impru dent et irresponsable » . Potentiel de coopération À l’instar de la Russie, la Chine est également en voie de se trans former en autocratie. Le président chinois Xi Jinping consolide de plus en plus son autorité, après avoir récemment obtenu un troi sième mandat sans précédent. En effet, King souligne que « les États s’appuient de plus en plus sur le domaine spatial pour leur sécurité nationale et à des fins militaires… La Chine est le rival le plus dynamique des États Unis en matière d’applications économiques et militaires dans l’espace » . La Chine et les États Unis ont tous deux des objectifs communs en matière de gestion du trafic spatial, d’atténuation des débris et de durabilité du domaine spatial et ont tous deux montré un intérêt pour l’extrac tion de ressources, notamment pour obtenir des « positions
d’avantage » physique sur la surface lunaire. Toutefois, l’au teur détermine que, malgré une « relation d’opposition » globale en géopolitique et une « méfiance mutuelle » qui rendent difficile un « partenariat étroit » , il existe un potentiel de coopération entre les États-Unis et la Chine dans le domaine de l’espace. Par exemple, M. King note qu’il pourrait être dans l’intérêt mutuel des deux pays de définir plus clairement le langage ambigu du traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967 en ce qui concerne l’extrac tion et la propriété des ressources spatiales. Une autre incitation majeure pour les États-Unis à s’engager avec la Chine est de créer un espace pour leur coopé
ration expands. If Russia’s war and its illegal occupation of Ukraine lays bare Russia's and other countries' disregard for international norms, how might they behave in space? Take, for example, King's reference to Rus sia's recent anti-satellite (ASAT) missile test, which "destroyed one of its own satellites, resulting in 1,000 to 2,000 pieces of debris staying in orbit for an extended period", which led the U.S. Space Command, Department of Defence and State Department to call the initiative "reckless and irrespon sible". Potential for cooperation Like Russia, China is also on its way to becoming an autocracy. Chinese President Xi Jinping has consol idated his authority, recently winning an unprece dented third term. King empha sises that “states are increasingly relying on space for their national security and military. China is America’s most dynamic rival for economic and military space applications". Both China and the United States have common goals in space traffic management, debris mitigation and space domain sustainability and have both shown an interest in resource extraction, including gaining physical “positions of advantage” on the lunar surface. The author also believes that despite an "adversarial relation ship" geopolitically and a “mutual distrust” that hampers the possi bility of a close partnership, there is potential for cooperation between the countries in space. King notes that it could be in both countries’ mutual interest to clearly define the ambiguous lan guage presented in the 1967 Outer Space Treaty regarding the extraction and ownership of resources in space. The U.S. could also benefit by engaging with China to prevent a hostile nation from forming a rival alliance, notably in this instance between Russia and China. King points out that Sino-Russian cooperation in
ration tout en excluant les pays non amis de former une alliance de rivalité. Cela concerne plus particulièrement la coopération sino-russe. Par exemple, King souligne que celle-ci « est en concurrence directe avec le pro gramme Artemis dirigé par les États-Unis pour une exploration plus approfondie de la Lune et même l’établissement d’instal lations sur la surface lunaire et au-delà » . Toutefois, comme le note l’auteur, il existe des points de friction entre la Russie et la Chine, notamment de grandes différences technologiques, une rivalité pour l’influence en Asie centrale et une concurrence pour le leadership du monde non occi dental. Par conséquent, l’engage ment prudent des États-Unis avec la Chine contribuerait à isoler la Russie en tant que concurrent stratégique si la politique des grandes puissances devait se jouer dans l’espace. La violation flagrante des normes et des lois internationales par la Russie, dont l’invasion de l’Ukraine est la preuve la plus évidente, est un signal d’alarme majeur pour tous les pays dési reux de poursuivre l’exploration spatiale par des moyens ordon nés, professionnels et pacifiques. L’établissement de lois et de normes de comportement mutuel lement acceptables serait utile à la communauté internationale, qui s’efforce de répondre au désir collectif de l’humanité de décou vrir et d’explorer un monde qui nous dépasse. Ce qui était autre fois considéré comme impossible est en train de devenir réalité grâce aux grandes avancées de la science et de la technologie. Si les pays pouvaient s’engager à faire preuve de professionnalisme et à coopérer dans l’espace, les possi bilités pourraient être illimitées et profiter à l’ensemble de l’hu manité. ◆ Source Matthew T. King, Olive Branches or Fig Leaves: A Cooperation Dilemma for Great Power Competition in Space, Journal of National Security Law & Policy, 2022
space "is in direct competition with the U.S.-led Artemis pro gramme for exploring the Moon and establishing facilities on the lunar surface and beyond". The author also notes the sticking points between Russia and China, including major technological dif ferences and rivalries over their influence in Central Asia and leadership of the non-Western world. Therefore, a cautious U.S. engagement with China could help isolate Russia as a strategic competitor in space. Russia's blatant violation of inter national laws and norms, exem plified by its invasion of Ukraine, is a major wakeup call for coun tries seeking to conduct space exploration in an orderly, profes sional and peaceful way. Estab lishing mutually acceptable laws and standards of behaviour would help the international community fulfil humanity's collective desire to discover and explore this new frontier. What was once deemed impossible is now becoming a reality, thanks to major advances in science and technology. If nations agreed to commit to pro fessional space cooperation, the unlimited possibilities could be could be of benefit to all of human ity. ◆ Source Matthew T. King, "Olive Branches or Fig Leaves: A Cooperation Dilemma for Great Power Competition in Space" , Journal of National Security Law & Policy, 2022
Mutually acceptable standards of behaviour would help the international community Des normes de comportement acceptables seraient utiles à la communauté internationale
Both China and the United States have common goals in space traffic La Chine et les États-Unis ont tous deux des objectifs communs en matière de gestion du trafic spatial
AUTEUR Matthew King est lieutenant-colonel juge-avocat dans l'armée de l'air américaine.
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AUTHOR Matthew King Lis a Lieutenant Colonel and Judge Advocate in the US Air Force.
POUR ALLER PLUS LOIN/OF FURTHER INTEREST Marc Julienne, China's Ambitions in Space: The Sky's the Limit, IFRI, 2021 U.S. Senate, International Collaboration and Competition in Space : Oversight of NASA's Role and Programs, 2021
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