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En librairie ou sur internet, Paris suscite toujours le même intérêt. Sélection. In bookstores or on the internet, Paris always attracts interest. Our selection. ON EN PARLE

LE SITE LA CARTE D’UN TERRITOIRE REBELLE Sur son site, le quotidien Libération plonge à sa manière dans l’histoire du Paris populaire. La carte interactive, à l’adresse liberation.fr/ apps/2019/02/paris-populaire localise des lieux emblématiques, comme la dernière barricade de la Commune en 1871, des événements et des personnages (Louise Michel, le charcutier Bergonzi), tous représentatifs du petit peuple parisien – celui des ouvriers, des immigrés, des paysans, des marginaux. Libération immerses us in the history of everyday Parisians. Their interactive map (liberation.fr/apps/2019/02/ paris-populaire) indicates emblematic places, like the last barricade during the Commune of 1871, and events and characters representing ordinary Parisians – workers, immigrants, farmers, and people on the fringes of society. The map of a rebel territory. The website of the daily newspaper

LE LIVRE LAST CALL

Avec Saul Leiter et WilliamEggleston, Harry Gruyaert a poussé le plus loin l’usage de la couleur dans la photographie. L’artiste belge la traque et la met en scène dans des décors où il peut jouer de son intensité, de contrastes forts avec des ombres marquées. En bord de mer, aux terrasses de café, devant des boutiques, dans des halls de gare. Et des aéroports. Un lieu privilégié pour lui, où l’architecture, les passagers dans l’attente et le mobilier forment un théâtre qu’il affectionne et décline tout au long de ce livre réédité. Alongwith fellowphotographers Saul Leiter andWilliam Eggleston, HarryGruyaert pushes colour photography to a whole new level. The Belgian artist hunts color and composes shots with intensity, contrast, and deep shadow. By the sea, on café terraces, in airports, Gruyaert is continually inspired by architecture, as demonstrated throughout this newly reissued book.

Éditions Textuel, 96 pages, 39 €.

12% c’est la proportion de rues, d’équipements publics et d’espaces verts portant le nomde femmes à Paris, selon la mairie. Sur les 6000 voies que compte la ville, à peine 300 sont « féminisées ». Un nombre qui avait incité le collectif Nous Toutes à en rebaptiser plus d’un millier la nuit du 8 mars dernier. The percentage of public spaces named for women, according to City Hall. Of the city’s 6,000 streets, a mere 300 are “feminised,” a grim reality that prompted the collective Nous Toutes to rename more than a thousand streets in March. c hristophe J acquet

©HARRYGRUYAERT/MAGNUMPHOTOS -DR BRUNOBLEU/SHUTTERSTOCK

96 - PARIS WORLDWIDE NOVEMBRE / DÉCEMBRE NOVEMBER / DECEMBER

2019

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