Document d'enregistrement universel 2020

OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS

INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE LA SITUATION

PRÉVISIONS DE BÉNÉFICE

ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION GÉNÉRALE

RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES DIRIGEANTS

FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION

INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES

PRINCIPAUX ACTIONNAIRES

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES CONCERNANT LE CAPITAL SOCIAL ET DISPOSITIONS STATUTAIRES

CONTRATS IMPORTANTS

FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS

AVANCE AGENCE FRANCE TRÉSOR RELATIVE AUX MISSIONS DE SÛRETÉ ET SÉCURITÉ L’effondrement du trafic du fait de la crise sanitaire a eu un impact significatif sur la taxe d’aéroport collectée par la DGAC auprès des compagnies aériennes et reversée à Aéroports de Paris SA. Le montant collecté par cette taxe a diminué de manière significative en 2020 alors que les charges éligibles n’ont pas diminué à due proportion. Ainsi, un dispositif commun à tous les aéroports français a été mis en place par l’article 29 de la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 afin d’accorder des avances aux exploitants d’aéroports pour financer les dépenses de fonctionnement et d’investissement relatives aux missions de sûreté et de sécurité en attente du retour du trafic. Cette avance bien qu’intrinsèquement liée à la créance vis-à-vis de la DGAC est présentée séparément en autres dettes et produits constatés d’avance. Le montant de l’avance s’élève à 122 millions d’euros au Comme indiqué en note 2.1, le 2 avril 2020, Aéroports de Paris SA a perçu le produit de l’émission de l’emprunt obligataire qu’elle a lancé le 26 mars 2020 pour un montant de 2,5 milliards d’euros et a levé un nouvel emprunt le 2 juillet 2020 pour un montant de 1,5 milliard d’euros. Le groupe dispose ainsi d’une trésorerie robuste s’élevant à 3 459 millions d’euros au 31 décembre 2020 dont 604 millions d’euros au niveau de TAV Airports. Compte tenu de cette trésorerie disponible, le groupe n’anticipe pas de difficultés de trésorerie à court terme. Cette trésorerie lui permet à la fois de faire face à ses besoins courants et à ses engagements financiers dont notamment le remboursement d’une dette obligataire d’Aéroports de Paris SA en juillet 2021 pour 400 millions d’euros et le paiement d’Almaty) mais aussi de disposer de moyens de réaction et d’adaptation importants dans le contexte sanitaire et économique exceptionnel en cours. Compte tenu de la confiance du groupe et des investisseurs dans la solidité de son modèle financier et avec sa notation de crédit long terme (A perspective négative par l’agence Standard and Poor’s depuis le 25 mars 2020), le Groupe ADP n’anticipe pas de difficulté particulière de financement à moyen ou à long terme. 31 décembre 2020 (cf. convention quadripartite en note 14). Endettement net du groupe et liquidités

le 17 décembre 2020. La réponse de la Cour administrative d’appel sur le sursis à exécution est attendue au courant du premier semestre 2021. Sur la base d’une analyse préliminaire le groupe n’attend pas d’impact significatif négatif dans les comptes. Créances clients et autres actifs courants Le montant net des créances clients au 31 décembre 2020 a diminué de 9 % par rapport au 31 décembre 2019 pour s’établir à 567millions d’euros du fait de la baisse de l’activité couplée avec les mesures d’accompagnement prises par le Groupe ADP. En effet, dans le respect des règles applicables, des mesures telles que franchises et reports de paiement ont été prises en faveur des compagnies aériennes et des contreparties du Groupe ADP, particulièrement affectées par les effets de l’épidémie. DÉPRÉCIATION DES CRÉANCES CLIENTS Compte tenu de la crise financière du secteur aérien, les statistiques historiques de défaillance n’ont pu être appliquées. Le groupe a donc réapprécié sur la base de sa meilleure estimation à date le risque de défaillance de ses clients suivant leurs activités : aéroportuaires, immobiliers, commerces et autres. Les taux de dépréciation définis ont été déterminés en ayant recours au jugement tenant compte de la connaissance de la situation financière du client et de tout autre élément de fait connu de son environnement. Ainsi, en ce qui concerne les compagnies aériennes, Le groupe a pris en considération le soutien ou non des États. Pour les sociétés opérant dans le secteur de la distribution, Le groupe a jugé la solidité financière des sociétés pour déterminer les dépréciations nécessaires. Pour l’ensemble des créances, le groupe a également pris en compte le comportement payeur des clients depuis le début de la crise. Les travaux d’évaluation des créances ont conduit le groupe à constater des dépréciations nettes de reprises complémentaires de 41 millions d’euros à fin 2020 (cf. note 4.4). NOTE 3 PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION 3.1 Principes comptables liés au périmètre Principes de consolidation Les comptes consolidés comprennent les états financiers de la société Aéroports de Paris SA ainsi que ceux de ses filiales qu’elle contrôle de manière exclusive ou de fait. Conformément à la norme IFRS 11, les partenariats sont comptabilisés différemment selon qu’il s’agisse d’opérations conjointes ou d’entreprises communes. Le groupe comptabilise ses intérêts dans les opérations conjointes en intégrant ses quotes-parts d’actifs, de passifs, de produits et de charges lui revenant. Les participations dans les co-entreprises et celles dans les entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence. Selon cette méthode, la participation est comptabilisée : ◆ initialement au coût d’acquisition (y compris les frais d’acquisition directement liés à la transaction) ;

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◆ puis est augmentée ou diminuée de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments des capitaux propres de l’entité détenue. La quote-part du groupe dans le résultat des entreprises mises en équivalence est comptabilisée au sein du compte de résultat sur une ligne spécifique au sein du résultat opérationnel. En cas d’acquisition successive, chaque tranche est inscrite initialement au coût d’acquisition et fait l’objet d’une allocation du coût entre les actifs et passifs identifiables évalués à la juste valeur à la date d’acquisition de chacune des tranches. La différence entre le coût d’acquisition d’une tranche et la quote-part de l’actif net évalué à la date de la transaction constitue un écart d’acquisition inclus dans la valeur des titres mis en équivalence.

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AÉROPORTS DE PARIS  DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020

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