Document d'enregistrement universel et rapport financier annuel 2019 - Groupe ADP

INFORMATIONS SOCIALES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES 15 AMÉLIORER NOTRE PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

◆ le remplacement d’anciens moteurs d’équipement CVC (chauffage, ventilation, climatisation) par des moteurs à haut rendement ; ◆ l’installation de centrales de traitement d’air à double flux ; ◆ l’investissement dans des nouvelles technologies de tri des bagages « wave concept » économes en énergie ; ◆ le remplacement des actifs de production d’énergie thermique et frigorifique par des technologies à haut rendement. En outre, Aéroport de Paris est engagé dans la construction de nouveaux bâtiments à haute performance. À titre d’exemple, le bâtiment de Jonction (ORY3) qui lie les ex terminaux Orly Sud et Orly Ouest et crée le terminal unique sur la plate-forme de Paris-Orly, a été réalisé en 2018 et 2019 dans une démarche HQE et est conforme aux exigences réglementaires et standards environnementaux. Par ailleurs, l’approche « cycle de vie » et un critère de performance énergétique sont intégrés aux achats. Une procédure interne achats RSE- environnement a également été déployée en 2018 pour intégrer l’approche cycle de vie au processus achat, conformément aux exigences de la version 2015 de la norme ISO 14001. Cette approche prend en compte les impacts environnementaux à chaque étape du cycle de vie pour les différentes catégories d’achat. De plus, la Direction des achats et la Direction environnement, RSE et territoires ont ciblé les familles d’achats à plus fort risque par leur impact sur la consommation énergétique et sensibilisé les prescripteurs et acheteurs afin d’intégrer un critère spécifique reposant sur la performance énergétique. Un guide a été déployé pour identifier les critères pertinents par grands segments « énergivores ». Pour ces derniers, le critère de performance énergétique est intégré aux consultations lors des notations des offres, il est distinct du critère RSE. En 3 ème trimestre 2019, Aéroports de Paris a ainsi amélioré son efficacité énergétique de 9,8 % par rapport à 2015 (année de référence). Cette amélioration s’établissait à 5,9 % en 2018. Elle résulte principalement des progrès réalisés sur les bâtiments existants de la plate-forme Paris- Charles de Gaulle : recours à de nouveaux éclairages Led, remplacement de moteurs d’unités de climatisation, amélioration du pilotage d’installations énergivores. Un recours accru aux énergies renouvelables Objectif Aéroports de Paris s’est fixé l’objectif de satisfaire 15 % de sa consommation finale d’énergie 1 avec des sources renouvelables et d’atteindre 80 % d’achat d’électricité verte. Réalisations et résultats Cet objectif s’appuie sur deux axes : ◆ le développement sur fonds propres d’unité de production d’énergie à partir de sources renouvelables sur les plates-formes (chaudières biomasse, géothermie, modules PV, TFP) ; ◆ l’achat d’énergie renouvelable (électricité verte avec garanties d’origines. Dans ce cadre, Aéroports de Paris a souscrit une offre d’électricité d’origine renouvelable engageant son fournisseur à lui livrer sur ses plates- formes parisiennes en 2019 une électricité à 70 % d’origine renouvelable (50 % en 2015). L’énergéticien fournit des attestations certifiées par un tiers, garantissant que ce quota de 70 % a été produit par des barrages hydroélectriques, des parcs éoliens ou des fermes solaires. Par ailleurs, la décision a été prise de passer à une électricité de 80 % à 100 % d’origine renouvelable pour les plates-formes Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly en 2021 pour les plates-formes de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly en 2021.

Les unités de production d’énergies renouvelables des aéroports (centrales géothermiques de Paris-Orly et de Paris-Le Bourget, système de thermo-frigo-pompe à haut rendement et centrale biomasse de Paris- Charles de Gaulle, panneaux solaires photovoltaïques de Paris-Le Bourget) ont couvert 15,5 % de la consommation interne d’énergie d’Aéroports de Paris au 3 ème trimestre 2019 (15,7 % fin 2017, 15,3 % fin 2018). Au niveau du Groupe ADP, les énergies renouvelables ont permis d’éviter l’émission d’environ 17 500 tonnes de CO 2 . De plus, les plates-formes d’Ankara et d’Izmir opèrent des centrales de tri- génération. La tri-génération est la production d’électricité, de chaleur et de froid par absorption, par la même machine, en récupérant la chaleur des gaz d’échappement. Ces machines, si elles sont bien opérées, permettent d’avoir un rendement de production d’énergie global plus élevé qu’avec des actifs de production séparés pour chaque vecteur énergétique. Sur Ankara et Izmir, l’utilisation des centrales de tri-génération a permis d’éviter environ 1 240 tonnes de CO 2 en 2019. À Paris-Le Bourget, 100 % de l’électricité achetée est d’origine renouvelable. À Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle, ce taux est de 65 % et 75 % respectivement. Pour aller plus loin, Aéroports de Paris poursuit ses études sur le potentiel d’une géothermie profonde à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, et a engagé en 2019 la réflexion sur la mise en place d’un corporate PPA (power purchase agreement – contrat d’approvisionnement direct auprès d’un producteur d’énergie renouvelable). La transition énergétique des véhicules Objectifs Aéroports de Paris intègre la transition énergétique des véhicules avec un objectif d’atteindre à l’horizon 2020 d’avoir 25 % de véhicules propres Fin 2018, Aéroports de Paris a défini une feuille de route pour la transition énergétique des véhicules qui comporte notamment des actions de renouvellement de la flotte de véhicules d’Aéroports de Paris, de déploiement des infrastructures de recharge et d’approvisionnement et une stratégie de verdissement des véhicules et engins côté piste. En 2019, Aéroports de Paris continue ainsi de réduire l’empreinte environnementale de sa flotte de véhicules, qui compte 275 véhicules de service électriques et hybrides (soit 29 % de la flotte de véhicules légers), et a équipé ses plates-formes en points de charge (425 fin 2019). La préservation de la qualité de l’air Politique L’étude de matérialité de 2017 fait ressortir la qualité de l’air comme un enjeu très important (8,1/10). Le Groupe ADP déploie donc une politique ambitieuse pour réduire les émissions de polluants atmosphériques liées à ses activités et à ses installations, unités de production d’énergie en particulier. Cette politique s’appuie sur trois principaux axes de travail : surveillance, communication et réduction des émissions. Objectifs Ainsi, Aéroports de Paris s’est fixé quatre objectifs à horizon 2020 : ◆ compter 25 % de véhicules propres 2 dans sa flotte de véhicules légers 3 , réduire les émissions des autres véhicules et développer des bornes de recharge de véhicules électriques dans ses aéroports ; dans la flotte de véhicules légers. Réalisations et résultats

1 Production d’énergie renouvelables sur les trois plates-formes parisiennes/consommation d’énergie finale interne. 2 Véhicules électriques, hybrides ou à très faible émission de CO 2 . 3 Citadines, véhicules de direction et fourgonnettes.

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AÉROPORTS DE PARIS ® DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2019