Entre Voisins (Mars 1976)

Conscients de la situation difficile de certains habitants des zones proches de cette plate-forme, la Commission consultative d'aide aux riverains ainsi qu'AEROPORT DE PARIS avaient, depuis la parution des textes, mené une action incessante pour que certaines mesures soient prévues en faveur des personnes les plus touchées par les nui sances autour d'Orly. Une suite heu reuse était donnée à ces démarches puisque AEROPORT DE PARIS a été autorisé à acquérir par voie amiable cer tains immeubles situés dans une zone s dont l'indice d'exposition au bruit est S égal ou supérieur à 110. Compte tenu ^ du trafic d'Orly et de l'urbanisation, l seule une partie du territoire de la com- ^ mune de Villeneuve-le-Roi se trouve concernée par ces dispositions. Cette opération a été engagée dans le courant de l'année 1975 et les premiers résultats montrent combien cette mesure était espérée par les riverains. En effet, pour environ 270 propriétés concernées, 140 demandes ont été enregistrées (soit 52 7») et, après ins truction des dossiers, les négociations ont été engagées avec 54 propriétaires auprèsdesquels 39 promessesde vente ont été recueillies (72 "A). 2 dossiers ont 1 déjàétédéfinitivementréglésaprès libé- u ration des immeubles. ^ Ainsi, un excellent parti a pu être tiré d'une réglementation que certains jugeaient inapplicable. Sans doute a-t-il fallu que tous les partenaires concernés par cette entreprise y apportent la même volonté d'aboutir rapidement à des solutions équitables en éliminant les petits obstacles qui auraient pu rendre ces textes inopérants. Un remarquable esprit de conciliation a animé tous ceux qui ont eu à participer à ces règlements, qu'il s'agisse des Services Publics ou de la Commission consultative dont le Pré sident, M. Watine, a conduit les travaux dans un souci permanent de justice et d'efficacité. Avec l'appui des Services Techniques d'AEROPORT DE PARIS, les municipalités ont accompli une tâche Importante dans la constitution des dos siers de leurs Etablissements, dossiers qui, instruits et complétés rapidement mais avec minutie par le Service d'Aide aux Riverains, ont permis à la Commis sion de donner rapidement ses avis. Concernant les rachats qui représen taient sans doute les opérations les plus délicates à mener à bien, les tractations conduites par le Service d'Aide aux Riverains ont permis d'obtenir les résul tats déjà cités dans des conditions que les riverains concernés considèrent comme excellentes. Faut-il conclure que les dispositions qui découlent du décret du 13 février 1973 et des textes pris ultérieurement dans le cadre qu'il avait fixé constituent une solution totalement satisfaisante des

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A Goussainville, le nouveau C.E.S. Pierre-Curie et son réfectoire.

L'école primaire des Grands-Champs au Thillay.

problèmes posés par les nuisances autour des aéroports d'Orly et Charles de Gaulle ? Il reste encore des améliora lions à apporter et, dans une déclaration récente, M le Secrétaire d'État aux Transports a, en particulier, clairement indiqué que des mesures tendant à modifier l'assiette de la taxe qui ali mente le fonds spécial seraient prises prochainement.

Ainsi, le décret du 13 février 1973, qui pouvait être considéré comme un pre mier pas dans une voie difficile, a déjà permis de régler un nombre important de cas. Il a aussi mis en relief la parfaite compréhension et la volonté d'aboutir à des résultats positifs de tous ceux qui ont eu a participer à son application. Ce n'est sans doute pas là le moindre de ses mérites. .

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