Dossier de Concertation Paris-Orly 2035
Cependant, une grande partie des emprises de l’aéroport est constituée d’espaces ouverts, de prairies et de massifs qui, s’ils sont règlementairement considérés comme « artificialisés », constituent un véritable territoire d’accueil de la biodiversité végétale et animale : ils couvrent environ un tiers du périmètre de la plateforme. Les espaces dits naturels, agricoles et forestiers couvrent, quant à eux, une partie résiduelle de la plateforme, un peu moins de 30 hectares, soit 2 % de la surface totale.
identifie les prairies aéronautiques de l’aéroport Paris-Orly comme secteurs reconnus pour leur intérêt écologiques en contexte urbain. Conscient que son statut réglementaire, qui le désigne comme « artificialisé », ne prive pas d’une réflexion sur l’accueil de la biodiversité, le Groupe ADP s’est engagé dans une stratégie concrète de zéro imperméabilisation nette et de croissance de l’indice de biodiversité. Cette ambition volontariste est traduite dans le projet Paris-Orly 2035.
différents types d’occupation des sols. La cartographie suivante présente les différents types d’occupation des sols recensés sur le site de l’aéroport. Ces espaces ouverts, prairies, ont un rôle bénéfique pour la nature locale : les prairies aéronautiques, riches en biodiversité, constituent un véritable puits de carbone de 500 hectares ; ces espaces constituent des continuités écologiques avec les territoires voisins, traduites dans les corridors de biodiversité préservant les déplacements de la faune ; s’agissant d’espaces non imperméabilisés, ils jouent un rôle important dans le cycle de l’eau.
Mode d’occupation des sols. / Source : Institut Paris Région.
Emprise Groupe ADP Forêts Milieux semi-naturels Espaces agricoles Eau Espace ouverts artificialisés Habitat individuel Habitat collectif Activités Équipements Transports Carrières, décharges et chantiers
Le milieu naturel et la préservation de la biodiversité
Le mode d’occupation des sols
Avec plusieurs labels biodiversité et des démarches engagées depuis plus d’une dizaine d’années, l’aéroport Paris-Orly prouve son engagement diagnostic de la faune réalisé à partir de 2014, plan traitement zéro phytosanitaire dès 2015, une démarche d’entretien des espaces verts en gestion différenciée à partir de 2016 15 … La garantie en matière de gestion de la biodiversité aéroportuaire :
d’espaces dédiés à la biodiversité est un enjeu majeur de la stratégie de la plateforme.
Le mode d’occupation du sol (MOS) d’Île-de-France, c’est-à-dire la réglementation sur l’occupation des sols, considère la majeure partie des espaces herbacés entre les pistes de l’aéroport comme des espaces ouverts déjà « artificialisés ».
L’identification des sols, la spécificité aéroportuaire
Le schéma régional de cohérence écologique
Comme toute plateforme aéroportuaire, l’aéroport Paris-Orly se compose d’infrastructures de transports, de bâtiments et de pistes pour ses activités.
À l’échelle régionale, le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) de la Région Île-de-France
Le MOS d’Île-de-France propose une organisation en 11 postes des
15 Plan de gestion différenciée : plan d’entretien des espaces verts qui est défini en fonction de plusieurs objectifs. Par exemple, pour Paris- Orly, le plan de gestion est défini à partir de trois types d’objectifs fonctionnels : (i) opérationnels de sécurité aéronautique (ex : visibilité des panneaux), (ii) opérationnels de risque animalier, (iii) sauvegarde de la biodiversité.
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