Dossier de Concertation Paris-Orly 2035

LA SYNTHÈSE DES IMPACTS

Au vu de ces résultats, l’impact peut être qualifié de positif fort pour les deux scénarios : pour le scénario « sans projet », l’impact est considéré comme positif fort sur les émissions de gaz à effet de serre, au vu des améliorations technologiques SAF, décarbonation des activités au sol du volet aérien, évolution du parc automobile et report modal sur les transports collectifs publics ; pour le scénario « avec projet », l’impact est considéré comme positif fort sur les émissions de gaz à effet de serre, avec l’utilisation des taxibots diminuant le temps de roulage des avions, l’amélioration du report modal vers les transports collectifs publics des passagers et des salariés, la mise en place de projets énergétiques supplémentaires qui permettent de réduire le besoin en énergie carbonée, une réduction de l’importation d’électricité et une compensation des besoins supplémentaires en énergie et chaleur des nouveaux aménagements prévus dans les différents volets attendues à l’horizon 2035 : utilisation de carburants durables

LES ENGAGEMENTS SUR LE BILAN CARBONE DES CONSTRUCTIONS Dans tous les projets, la démarche « éviter-réduire-compenser » (ERC) sera appliquée en ce qui concerne le bilan carbone des constructions et aménagements envisagés. Les mesures listées ci-après pourront être complétées dans le cadre des études à venir sur le projet. À ce stade amont de l’étude du projet Paris-Orly 2035, les grands principes suivants peuvent être appliqués: La recherche de sobriété foncière : privilégier autant que possible la conservation ou la mutation des infrastructures existantes. L’éco-conception : l’écoconception permet la prise en compte des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie de l’aménagement, dans la conception et la réalisation de l’infrastructure. Une installation sobre en carbone doit prendre en compte les impacts aussi bien à la construction qu’à l’utilisation. Ainsi, les installations prévues devront autant que possible favoriser l’utilisation de matériaux biosourcés ou issus du réemploi. Une attention particulière sera portée à l’isolation thermique des bâtiments afin de limiter le recours au chauffage et baisser les besoins en énergie. La réalisation d’un bilan carbone : pour permettre de guider les

tous labelisés, dont une partie sera localisée à proximité des plateformes parisiennes. Le recours à des projets de compensation labellisés permet au Groupe ADP de s’assurer de la crédibilité et de la fiabilité des projets en garantissant que les compensations sont bien pérennes, additionnelles, mesurables, vérifiables et uniques. À ce titre, le Groupe ADP s’engagera uniquement sur des projets de compensation labelisés et porteurs de co bénéfices environnementaux et sociaux élevés. Enjeux et impacts potentiels sur la consommation énergétique Les plans de sobriété mis en œuvre sur la plateforme depuis 2018 ont permis de réduire les consommations énergétiques liées aux activités. l’aéroport Paris-Orly a optimisé son mix énergétique avec une part d’énergies renouvelables plus importante (100% électricité verte depuis 2021, optimisation de la chaleur fatale et de la géothermie). La plateforme souhaite aller plus loin, et constituer un véritable hub énergétique au service de son activité et des territoires, en développant la production de nouvelles sources d’énergies renouvelables et de nouveaux lieux de distribution. En complémentarité de la poursuite de ces actions,

maîtres d’ouvrage et les équipes de conception vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), il sera réalisé pour tous les projets d’investissement de plus de 5 M€. Réalisé grâce à l’outil « E-CARB », développé par le Groupe ADP et certifié conforme à la méthode « bilan carbone » de l’Ademe, il permet une estimation des émissions carbone engendrées par les ouvrages, de la phase de production jusqu’à la fin de vie. Les émissions de gaz à effet de serre relatives à la construction des quatre axes du projet Paris Orly 2035 générera, en moyenne avant compensation, environ 46000 tonnes (TEqCO2) par an de CO2 entre 2026 et 2035. En complément de ces émissions, celles relatives au cycle de vie (entretien, fin de vie) représentent 2000 tonnes (TEqCO2) par an, sur la même période et le même périmètre. La compensation volontaire des émissions non évitées : le Groupe ADP prend l’engagement de neutralité carbone des émissions résiduelles liées aux aménagements de Paris-Orly. La compensation des émissions de GES consiste à contrebalancer ses propres émissions de CO2 par le financement de projets de réduction d’autres émissions ou de séquestration de carbone dans les mêmes quantités. Pour ce faire, le Groupe ADP a décidé de s’engager sur des projets de compensation de forte qualité environnementale et sociale,

Cela permettra, entre autres, de couvrir les consommations liées au projet Paris-Orly 2035.

Concernant le volet relatif à la production de chaleur, l’évaluation de l’impact climatique, l’efficacité énergétique des installations et la consommation d’électricité des nouvelles infrastructures ont été prises en compte dans la modélisation. En 2018, 65 % de l’achat d’électricité était d’origine renouvelable avec l’achat de garanties d’origine renouvelable. Depuis 2021, 100 % de l’électricité est d’origine renouvelable. fatale issue de l’incinérateur de la Semmaris assuraient respectivement 32 % et 26 % des besoins de chaleur de la plateforme. Le reste de la production de chaleur a été réalisée par les chaudières avec du gaz naturel. La géothermie et la récupération de chaleur Les caractéristiques de l’état initial

Les études réalisées

Le Groupe ADP a modélisé les résultats de consommations 2018 pour stabiliser un modèle de projection permettant d’établir les consommations énergétiques à l’horizon 2035. S’agissant du volet électricité de cette modélisation, les éléments suivants ont été pris en compte : l’évaluation de l’impact climatique, l’efficacité énergétique, la substitution aux moteurs auxiliaires de puissance, le verdissement des engins d’assistance en escale, l’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques (passagers, taxis, VTC, salariés), la mise en œuvre de pompes à chaleur sur la géothermie, et l’évaluation de la consommation d’électricité des nouvelles infrastructures de Paris-Orly 2035.

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