Document d'enregistrement universel du Groupe ADP (2022)
ÉTATS F I NANC I ERS
COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE ADP AU 31 DÉCEMBRE 2022
Les pertes de valeur et reprises s’analysent comme suit :
Au 31/12/2022
Au 31/12/2021
(en millions d’euros)
Pertes de valeur sur écart d’acquisition
(7)
(1)
Pertes de valeur nettes des reprises sur autres actifs incorporels Pertes de valeur nettes des reprises sur actifs corporels PERTES DE VALEUR NETTES DES REPRISES SUR LA PÉRIODE
9
- -
14 16
(1)
Au 31/12/2022
Au 31/12/2021
(en millions d’euros)
International et développements aéroportuaires
16
1
Commerces et services
7
-
Autres activités
(7)
(2) (1)
PERTES DE VALEUR NETTES DES REPRISES SUR LA PÉRIODE
16
Commerces et services Le test de dépréciation effectué sur la société Extime Duty Free Paris n’a pas conclu à la nécessité de constater une dépréciation. Segment International et développement aéroportuaire Dans le contexte actuel, le groupe peut être amené à conduire des négociations avec les concédants et les prêteurs des projets. Par ailleurs, les plans d’affaires sont fonction des durées contractuelles des concessions sauf en cas de prorogation de concession en cours de négociation et considérée comme négociation hautement probable. Les tests de dépréciation menés sont basés sur des hypothèses de retour du niveau de trafic 2019 entre 2023 et 2025, établies selon les concessions en fonction de la saisonnalité et du poids des vols domestiques et internationaux, et s’appuyant sur les prévisions de trafic à moyen terme d’Eurocontrol / IATA pour les géographies concernées. Ces tests de dépréciation n’ont pas conclu à la nécessité de constater une dépréciation. Les analyses de sensibilité aux taux d’actualisation montrent qu’une variation de + 100 points de base sur le taux d’actualisation des concessions testées entraineraient une dépréciation complémentaire de 8 millions d’euros. Des analyses ont par ailleurs été menées au niveau du trafic, visant à étudier la sensibilité à une dégradation du trafic de la valeur des concessions aéroportuaires à l’international qui ont été testées. Une décote de 100 points de base appliquée au taux de croissance annuel moyen du trafic sur la durée résiduelle d’exploitation pour chacune des concessions testées induirait une dépréciation complémentaire de 18 millions d’euros. S’agissant du sous-groupe TAV Airports, l’écart d’acquisition constaté lors de l’acquisition de TAV Airports Holding dont la valeur au 31 décembre 2022 s’élève à 125 millions d’euros a été testé via la méthode de la somme des parties. Dans ce cadre, chaque unité génératrice du groupe (UGT) est testée individuellement, et la somme des survaleurs constatées entre la valeur recouvrable de chaque UGT et sa valeur comptable est comparée à la valeur de l’écart d’acquisition. Au 31 décembre 2022, aucune dépréciation n’a été constatée sur l’écart d’acquisition de TAV Airports Holding. Les analyses de sensibilité montrent qu’une augmentation de 100 points de base des taux d’actualisation n’entrainerait pas de perte de valeur sur
cet écart d’acquisition, de même que l’application d’une décote de 100 points de base au taux de croissance annuel moyen du trafic sur la durée résiduelle de concession. Plateformes parisiennes Un test de dépréciation a également été réalisé sur les actifs des plateformes parisiennes et démontre que la valeur recouvrable reste supérieure à la valeur comptable, sur la base d’un taux de croissance à long terme de 2,1 %, en ligne avec celui retenu par les analystes pour valoriser le Groupe ADP, et une marge d’EBITDA sur chiffre d’affaires en léger retrait avec les niveaux constatés à la fin des années 2010. En conséquence aucune dépréciation n’a été constatée sur ces actifs. Prise en compte des enjeux climatiques Comme précisé dans les notes 6.4 et 4.9.2, les immobilisations incorporelles et corporelles, les immeubles de placement ainsi que les participations mises en équivalence font l’objet d’un test de dépréciation lorsque le groupe identifie un ou plusieurs indices de perte de valeur susceptibles d’avoir un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés résultant de ces immobilisations ou participations. Lorsqu’une immobilisation ou participation est testée, il s’agit alors d’estimer – entre autres – ses flux de trésorerie futurs sur la base d’un plan d’affaires, qui, en matière d’horizon de temps, est défini sur la durée de vie de l’immobilisation ou de la participation lorsque celle-ci est connue d’avance, ou à travers un plan à moyen terme – entre 10 et 20 ans – extrapolé à travers la méthode de Gordon-Shapiro lorsque la durée de vie est présumée infinie ou a minima indéterminée lors du test. La réalisation d’un test de dépréciation implique donc de prendre en compte les différents risques réels et impacts majeurs pouvant survenir à court, moyen et long terme, qu’ils soient d’ordre spécifique ou macroéconomique, afin de pouvoir les intégrer d’une manière ou d’une autre dans l’estimation des flux futurs et donc le plan d’affaires sous-jacent au test. Parmi les risques susmentionnés, ceux relatifs à un potentiel réchauffement ou dérèglement climatique à venir sont susceptibles d’avoir un impact sur les plans d’affaires des immobilisations ou participations testées. Afin d’évaluer au mieux la valeur de ses immobilisations et participations testées, le groupe a intégré à plusieurs égards les risques climatiques dans les tests de dépréciation qui ont été menés. Les plans d’affaires intègrent ainsi directement ou indirectement des impacts liés au changement climatique qui se matérialisent principalement à ce stade à travers les prévisions de trafic et les projections d’investissements.
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AÉROPORTS DE PAR I S / DOCUMENT D ’ ENREG I STREMENT UN I VERSEL 2022
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