Rapport Annuel 2024 - Groupe ADP
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RAPPORT DE DURABILITÉ ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
Les méthodologies de calculs de ces sources sont détaillées ici : u Pour les actifs significatifs français, les émissions des avions sont calculées à partir des données consolidées pour chaque vol (type d'avion, destination, type de moteur) et suivant la méthodologie de calcul précisée par l'OACI dans le document ICAO 9889 Seconde édition 2020. u les émissions du cycle LTO sont calculées via la consommation de kérosène pour chaque phase du cycle et en fonction du type de moteur et de la durée de chaque phase telle que définie par l'OACI, u les émissions des APU sont calculées sur la base de la consommation de kérosène des APU. Cette dernière est déterminée par avion, par type de moteur et en fonction du temps moyen d'utilisation de l'APU à l'arrivée/départ de l'avion. Les données temporelles (durée d’utilisation de l’APU) proviennent de l'étude réalisée par l'ACNUSA en 2020 proposant une analyse statistique des rapports d'informations administratives établis entre 2014 et 2019 lors des contrôles effectués sur les temps d'utilisation des APU, u les émissions dites de « croisière-départ » 1 sont calculées pour chaque avion au départ des plateformes et en fonction du type de moteur. Nous calculons les émissions de 100 % du trajet de tous les avions au départ de nos plateformes. Nous utilisons pour cela la distance orthodromique entre les aéroports et nous appliquons des modèles de consommation en fonction du type d'avion. Cette méthode permet de mieux refléter les effets de la politique du Groupe ADP sur le développement de l’utilisation des SAF (cf. chapitre 2.1.3. Développement de nouvelles filières énergétiques), u pour l’aéroport d’Amman, les émissions de la catégorie n° 11 sont calculées en partant des données des arrivés/ départs des aéronefs fournies par les compagnies. Les émissions avions des autres actifs significatifs sont estimées via les données de consommation de kérosène des plateformes. Le Groupe ADP ambitionne à terme de calculer les émissions avions en utilisant directement les données de consommations de carburant des compagnies aériennes. u Les émissions GSE de Paris-CDG et Paris-Orly sont calculées à partir des données de consommation de carburant fournies par les prestataires de services d'escale dans le cadre d'une remontée de données réalisée en 2018. Les données 2024 sont calculées au prorata des données 2018 en fonction du nombre de mouvements d'avions par aéroport. Les données de consommation de carburant de Paris-Le Bourget sont obtenues directement auprès de l'Opérateur de Base Fixe (FBO). Les émissions GSE d’Amman sont calculées via corrélation avec le nombre de mouvement avion dans l’année. Les émissions des autres actifs significatifs sont estimées au pro-rata des émissions de l’aéroport d’Amman. u Les émissions des accès des passagers et des salariés non ADP au niveau des plateformes franciliennes sont déterminées via une enquête annuelle auprès des passagers et une étude socio-économique réalisée en 2023. Nous prenons en compte le nombre de passagers origine/ destination (hors correspondance) et de salariés arrivant et partant de nos plateformes, et utilisons ces enquêtes pour qualifier leurs moyens de transport et estimer leur distance moyenne parcourue. Les émissions de cette source au niveau d’Amman sont calculées en prenant en
compte le nombre de mouvement avion dans l’année. Les émissions des autres actifs significatifs sont estimées au pro-rata des émissions de l’aéroport d’Amman. u Catégorie n° 13 Actifs loués en aval : Cette catégorie comprend les émissions liées aux produits et services loués à des tiers. Les émissions sont calculées suivant la méthode « basée sur les données moyennes » décrite par le GHG Protocol. Pour les actifs significatifs français, il s’agit des émissions liées à la consommation énergétique de biens immobiliers du Groupe ADP loués à des tiers. Des contrats de location sont prévus pour l'électricité. Les émissions sont calculées selon les recommandations du GHG Protocol par le biais de la méthode des données moyennes et d'une méthodologie en « phase d’utilisation » (tank-to-wheel). Nous comptabilisons la quantité d'électricité vendue à nos locataires, et calculons les émissions liées à la part d'électricité non couverte par des garanties d'origine si c'est le cas dans nos aéroports. Nous corrélons ensuite cette électricité restante avec le facteur d'émission du mix résiduel français le plus récent fourni par European Energy Exchange (EEX) et Powernext chaque année. Les aéroports d’Enfidha, de Milas-Bodrum, d’Izmir et d’Ankara louent aussi des parcelles et revendent de l’électricité. Ces émissions sont calculées au prorata des émissions de l’aéroport de Paris-Orly. Les autres actifs significatifs ne louent pas de parcelle de terrain et ne reportent donc rien dans cette catégorie. u Catégorie n° 15 Investissements : Cette catégorie comprend les émissions provenant des prises de participation du Groupe ADP dans des actifs et n’engendrant pas de contrôle financier ou opérationnel. Seules les prises de participation dans des plateformes aéroportuaires sont intégrées ici. En effet, les émissions internes (scopes 1 et 2) des actifs non aéroportuaires et non contrôlés représentent une part très faible par rapport aux émissions internes des plateformes aéroportuaires non contrôlées. Les émissions de ces plateformes non contrôlés sont intégrées au bilan GES au prorata de la participation d'ADP SA (maison mère du Groupe ADP) dans les sociétés détenant les aéroports. En 2024, les actifs non contrôlés estimés comme significatifs au regard de leurs émissions sont les plateformes aéroportuaires suivantes : u Sociedad Concesionaria Nuevo Pudahuel SA (SCNP) (% de participation 45 %) ; u Medunarodna zracna Luka Zagreb d.d (MZLZ) (% de participation 21 %) : u TAV Antalya et TAV Medine (participation respective de 23 % et 12 %). Les émissions des scopes 1 et 2 sont calculées à partir des données d'activité des actifs, avec des données réelles pour les trois premiers trimestres et une estimation pour le quatrième trimestre, pour les actifs suivants : Liège Airport SA, Sociedad Concesionaria Nuevo Pudahel SA, MZLZ, Ravinala Airports et les aéroports de Delhi et Hyderabad de GMR. Les émissions des autres plateformes (Medan, Cebu et Goa de GMR, Medine de TAV Airports) sont estimées, car elles ne fournissent pas encore leurs données d'activité. u Liège Airport SA (% de participation 26 %), u GMR Airports Limited (participation de 45,7 %) ; u Ravinala Airports (participation de 35 %).
1 Les émissions des avions en vol peuvent être calculées selon deux méthodes distinctes : la méthode dite de « demi-croisière » et celle de « croisière départ ». La méthode « demi-croisière » prend en compte 50 % des émissions du trajet total des aéronefs en vol (>3 000 pieds) au départ et à l’arrivée de l’aéroport concerné. En revanche, la méthode « croisière-départ » considère 100 % des émissions du trajet des aéronefs en vol, mais uniquement au départ de l’aéroport. Ces deux méthodes sont équivalentes et autorisées par l’ACA.
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DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2024 w AÉROPORTS DE PARIS
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