Paris vous aime Magazine Juillet-Août-Septembre 2022
Au verger, les fruits sont emballés dans des sacs en papier, une manière douce et biologique de les protéger des insectes. In the orchard, the fruit is carefully wrapped in paper bags, a gentle and organic way to protect them from insects.
mann, who was also a senator, modernised Paris. The Medici Fountain, a nymphaeumbased on its Flor- entine counterpart, was dismantled stone by stone and moved to create the eponymous lane. Set among plane trees and ivy wreaths, this trompe-l’œil basin, resplendent after a 2021 restoration, is surmounted by sculptures depicting a couple in love threatened by the Cyclops under the gaze of a faun and Diana the huntress. Under Napoleon III, the gardens became a popular place to stroll or enjoy a puppet show, the famous Gar- nier carousel, pony rides, miniature boat sailing in the basin, or the swings, all of which date to around 1850. The rose garden, the only non-smoking area, is reserved for children, and in summer, two sandboxes are transformed into paddling pools. Adults can play pétanque, learn tai-chi, play tennis on one of the six courts (reserved via the French Tennis Federation’s website), or join chess players on the dedicated tables. For most of the park’s four million annual visitors, the ritual is to relax on one of the 4,500 classic green chairs, which until 1974 were rented for a small price. There are three types: the regularmodel, an armchair, and a recliner. These emblematic “cedar green” styles are exported all over the world – and are now installed at Paris-Charles deGaulle airport’s recently renovated Terminal 2G (see p. 142). On summer days, when the park is open from 7:30 am to 9:30 pm, Gilles Tal-
À la Révolution, le palais du Luxembourg est trans- formé en prison. Danton y séjourne. En 1799, il devient le siège du Sénat. Durant le Second Empire, alors que Paris se modernise sous les ordres du baron Haussmann, lui- même sénateur, le jardin prend sa forme actuelle. La fontaine Médicis, nymphée construite sur le modèle flo- rentin, est démontée pierre par pierre afin d’être dépla- cée pour creuser la rue éponyme. Dans un écrin de pla- tanes et de couronnes de lierre, ce bassin en trompe-l’œil rénové en 2021 est surmonté de sculptures mettant en scène un couple amoureux menacé par un cyclope, sous le regard d’un faune et de Diane chasseresse. Sous Napoléon III, le jardin est devenu un lieu de flânerie pour tous. Le spectacle de Guignol, le manège Garnier, les promenades en poney, les petits bateaux sur le bas- sin et balançoires anciennes en constituent son héritage. Toutes ces concessions sont désormais attribuées par le Sénat. Le jardin de la roseraie, seul espace non fumeur, est réservé aux plus petits : chaque été, deux bacs à sable y sont transformés en pataugeoires. Les adultes, eux, peuvent s’essayer à la pétanque, au tai-chi, à la marche rapide ou au tennis sur l’un des six courts (à réserver sur le site de la Fédération française de ten- nis). À moins qu’ils ne préfèrent jouer aux échecs sur les tables prévues à cet effet. Pour la plupart des 4 millions de visiteurs annuels, le rituel est de s’asseoir sur l’un des 4500 sièges, qui étaient à louer jusqu’en 1974. Il en existe trois types : la chaise, le fauteuil et le relax.
JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE
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