Paris vous aime magazine Janvier-Fevrier-Mars 2023

P trait

Genin propose ses dernières inventions. Les Pyramidions, ses ganaches signature (15 € la boîte de 15), y tiennent le haut de l’affiche. Sans sucre ni crème, ils reflètent le goût des Genin pour le bon produit, sans additifs, ni conservateurs. Et pour elle, pas de hiérarchie dans le chocolat : un bon chocolat au lait est tout aussi noble qu’un chocolat noir. Family heritage Immersed since childhood in the world of gastronomy, Jade Genin spent her Wednesday afternoons among the heady aromas of her father's chocolaterie, and her parents regularly took her to exciting new restaurants. “I was lucky to have parents who took me on trips and encouraged me to discover many new flavours. When I was young, I thought everyone had already tasted sweetbreads!” Late calling Despite her love of fine products and chocolate, Genin began her career as a lawyer, a job she loved. But after two years she came to a turning point. “I suddenly realised my dad was going to retire. and that my future children would never know his chocolate factory. Ten days later, I resigned”. After honing her skills in the family chocolatery, Jade chose to strike out on her own using only vegetable flavours, alternative sugars and cereals. Tiny gems Genin's latest inventions are now on display in the chic white-and gold decor of her first boutique. They include Pyramidions, her signature ganaches (box of 15, €15), made without sugar or cream and free of additives and preservatives. Genin dœs not believe in hierarchies in chocolate: good milk chocolate is just as noble as dark chocolate.

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VOIR LA VIDÉO JADE GENIN LE CHOCOLAT DANS LE SANG Fille du chocolatier Jacques Genin, Jade a choisi le même métier, dans un style différent. Rencontre dans sa première boutique. Daughter of the renowned chocolatier Jacques Genin, Jade Genin has followed in her father's footsteps while developing her own creative style.

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Z m À L’HEURE AU MUSÉE D’ORSAY

ON MUSÉE D’ORSAY TIME

Coline de Silans

Stéphane Grangier

Enfant de la balle Petite, Jade Genin baigne dans l’univers de la gastronomie. Ses mercredis après-midi se déroulent dans les effluves cacaotés de la chocolaterie paternelle, dans le 15 e arrondissement, et régulièrement, ses parents l’emmènent découvrir de nouvelles tables. « La gastronomie est vraiment le domaine dans lequel j’ai le plus de culture. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont fait voyager, et découvrir plein de saveurs. Plus jeune, j’étais persuadée que tout le monde avait déjà mangé de la cervelle ! » Vocation tardive Malgré son amour des bons produits et du chocolat, c’est comme avocate qu’elle fera ses premiers pas professionnels, un métier qu’elle a

adoré. Le déclic survient deux ans plus tard, lorsque son père reçoit la médaille de l’ordre du Mérite agricole. « J’ai réalisé, à ce moment-là, que papa allait arrêter un jour. Et qu’il y avait de grandes chances que mes futurs enfants ne connaissent jamais la chocolaterie. Dix jours plus tard, je démissionnais. » Après avoir fait ses armes dans la chocolaterie familiale, Jade se démarque de son père en choisissant uniquement les saveurs végétales, les sucres alternatifs ou les céréales. Comme des bijoux Des créations qu’elle a décidé de mettre en avant dans sa première boutique. Dans cet écrin blanc et doré, inspiré de l’univers du patinage artistique qu’elle a pratiqué, Jade

Pascal Mouneyres

A vant d’être inauguré en 1986, le musée d’Orsay était une gare, édi fiée sur l ’emplacement d’un palais, où les voyageurs levaient les yeux vers les deux cadrans géants. Toujours à leur place, le public peut s’en approcher et voir l’envers de leur décor. Il suffit de grim per au 5 e étage, non sans avoir admiré au passage la superbe horloge aux motifs com plexes du rez-de-chaussée. Là, au fond du café-restaurant ou au bout de la galerie des impressionnistes, les deux cercles hypnoti sants offrent leur design très xix e siècle, leurs chiffres romains et leurs aiguilles massives à la vue des visiteurs. Ceux-ci peuvent aussi, par transparence, porter leur regard sur les merveilles de Paris tel le Louvre. Une vue imprenable, entre les aiguilles, sur la beauté de la capitale. ◆

B efore its inauguration as a museum, in 1986, the Musée d’Orsay was a train station, built on the site of an old palace, where trav ellers depended on two giant clocks. Visitors can still admire these two captivating spheres created in a clas sic 19th-century style, with Roman numerals and massive hands. Start with the smaller clock, with its superb nimbus of complex motifs, on the museum’s inside ground floor. Then head up to the 5th-floor restau rant, at the end of the impressionists’ gallery, for a view of the massive transparent timepiece at the crest of the building, along with breathtak ing views across the Seine to the Lou vre and Tuileries gardens. ◆

Musée d’Orsay 1, rue de la Légion-d’Honneur, Paris 7 e (01 40 49 48 14). 12 Solférino À retrouver sur Mapstr p. 50 et sur parisaeroport.fr

Jade Genin 33, avenue de l’Opéra, Paris 2 e . 3 7 8 Opéra À retrouver sur Mapstr p. 50 et sur parisaeroport.fr

THOMAS DUVAL - STEPHANE GRANGIER

SOPHIE BOEGLY - MUSÉE D'ORSAY SOPHIE CREPY

JANVIER - FÉVRIER - MARS

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