Paris vous aime magazine - Nos 100 meilleures adresses parisiennes
Figure parisienne 49
Nos 5 lieux atypiques
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TITI PALACIO Comme un jardin
M’HAMED AZZOUZ
Métamorphosée en écoquartier, l’ancienne cité administrative Morland, rebaptisée la Félicité, accueille un restaurant-bar panoramique original : le Titi Palacio. C’est au deuxième étage d’une des tours que l’on pénètre dans une immense serre végétalisée de 500 m 2 , bordée de baies vitrées offrant une vue imprenable sur la Seine. Dès l’entrée, on est bluffé par ce lieu atypique, inondé par une lumière naturelle, orné de plantes exotiques et d’un long bar central. L’ambiance guinguette de la journée se métamorphose en celle d’un bar à tapas animé par un DJ en soirée. Côté fourneaux, on se régale d’une cuisine 100 % végétale et concoctée avec des produits de saison. À la carte, plusieurs plats bistronomiques, tels les gnocchis maison, aux girolles, crème de parmesan, noisettes (19 €) ou la burrata des Pouilles, artichauts poivrade, citrons confits, cazette (22 €). Et pour terminer le repas, difficile de résister au baba vieille prune, mirabelle et sorbet citron (10 €).
M’Hamed Azzouz a attiré une clientèle fidèle dans sa boutique de Belleville où il vend, depuis plus de trente ans, des livres et magazines. Azzouz has attracted a loyal clientele to his Belleville shop where he has sold books, newspapers, and magazines for more than 30 years.
Like a garden The former Cité Administrative Morland, which has been transformed into an eco-district and renamed La Félicité, is home to the panoramic Titi Palacio restaurant and bar, which is located on the second floor of one of the towers. Like an enormous glasshouse lined with bay windows, Titi Placio offers a stunning light-flooded space with breathtaking views of the Seine. In the evening, the focus in this newly created venue shifts to the long central bar, and the atmosphere is transformed by the arrival of a live DJ. Diners can enjoy a delicious menu of 100% seasonal gourmet vegetarian dishes, like homemade gnocchi with chanterelle mushrooms, Parmesan cream, and hazelnuts (€19); or burrata from Puglia, with artichokes, peppers and preserved lemon, (€22). All topped off by an irresistible rum baba with vieille prune brandy, mirabelle plums and lemon sorbet (€10). — 17, boulevard Morland, Paris 4 e (01 81 22 40 89). 7 Sully-Morland
Nassera Zaid
William Beaucardet
Des piles de journaux Derrière cet apparent désordre, M’Hamed Azzouz est très organisé. Au fur et à mesure qu’il reçoit les journaux, il les pose. C’est sa façon de ranger et de stocker. Il est un des rares marchands de presse à aller chercher et à ramener sa marchandise lui-même ou à travailler en direct avec Le Monde . Mémoire vivante de Belleville M’Hamed Azzouz rêvait d’être libraire. Dès qu’il a pu acheter cette boutique, il n’a pas hésité une seconde. Ici, on vend de la presse depuis 1905; «Je ne vais pas dire que ce sont mes aïeux, mais presque», s’amuse-t-il. Beau parleur, amoureux de son métier, il fait sa revue de presse quotidienne. On vient aussi chez lui pour débattre autour d’un café, se confier, raconter la vie du quartier, avoir des conseils et faire des rencontres, car «les gens sont seuls et n’ont parfois personne à qui parler» . Sa boutique s’appelle Fée Carabine, en référence au roman de Daniel Pennac, qui habitait rue de la Mare et venait faire des photocopies chez lui. Tout naturellement, ils ont sympathisé et le romancier lui a cédé le nom.
Un service sur mesure M’Hamed Azzouz se met en quatre pour dénicher des anciens numéros de magazines que ses clients ont ratés à la vente, récupérer une collection particulière comme Les Voitures de Tintin qu’il vend à prix coûtant, ou encore pour commander des livres difficiles à trouver. Il s’approvisionne aussi en quotidiens étrangers pour ses clients serbes ou irlandais. C’est comme cela qu’il a fidélisé sa clientèle, des gens qui aiment encore lire la presse papier. Stacksof newspapers Behind the apparent disorder, Azzouz is actually quite methodical. He arranges his newspapers in the order in which he receives them. He is also one of only a few newsagents to work directly with the daily Le Monde, who picking and returning his merchandise in person. Belleville’s livingmemory Azzouz, who dreamed of being a bookseller, didn’t hesitate for a second when a store, which had been selling newspapers since 1905, came up for sale. “I'm not going to say the owners were my forebears, but almost”, he laughs. A smooth talker,
he offers customers, who come to his store to chat over coffee, a daily press review. Conversation also focuses on the neighbourhood, and occasional requests for advice. “People are alone and sometimes have no one to talk to”, but Azzouz talks to everyone. He named his shop Fée Carabine after a novel by Daniel Pennac, who lived on the nearby Rue de la Mare and came to make photocopies at his shop. Naturally, the pair became fast friends. A tailor-made service Azzouz bends over backwards to find old unsold magazines, collections such as Tintin model cars, which he sells at cost price, and to order difficult-to-obtain books. He also sources foreign dailies for his Serbian and Irish customers. He has thus earned the loyalty of his customers, people who still enjoy reading non-digital newspapers and magazines.
Fée Carabine 391, rue des Pyrénées, Paris 20 e . 11 Pyrénées À retrouver sur Mapstr et sur parisaeroport.fr
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Toutes les adresses sont à retrouver sur Mapstr p. 70 et sur parisaeroport.fr
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