Paris vous aime magazine Avril-Mai-Juin 2023

Collier de Psousennès I er . Psusennes I’s collar.

Ostracon représentant Ramsès IV sur son char. An ostracon showing Ramses IV on his chariot.

Cercueil externe de Sennedjem, et son couvercle, sur un traîneau en bois. Sennedjem’s outer coffin and lid on a wooden sledge.

En exclusivité à Paris C’est la pièce phare, présentée en exclusivité à la Villette : le cercueil en bois peint de Ramsès II. Ce prêt exceptionnel est accordé par les autorités égyptiennes en souvenir d’une première « visite » du pharaon en France il y a près d’un demi-siècle. Accueillie en 1976 à Paris avec les honneurs d’un chef d’État (tapis rouge et garde républicaine), la momie de Ramsès y fut soignée contre les attaques d’un champignon. Une première exposition en son honneur attira alors les foules au Grand Palais. Exclusively in Paris Ramses II’s painted wooden sarcophagus, the show’s star artifact, will be presented exclusively at La Villette. This rare loan was granted by the Egyptian authorities in remembrance of the Pharaoh’s first “visit” to Paris nearly a half century ago. In 1976 Ramses’ mummy received the honours of a head of state (a red carpet and the Republican guard), prior to being treated for a fungal infestation. The first exhibition in his honour drew huge crowds to the Grand Palais.

considéré comme la chair des dieux égyptiens, scintille sous les vitrines : il éblouit dans un collier d’or et de pierres incrustées au nomde Psousennès I er (pharaon de la XXI e dynastie), chef-d’œuvre d’orfèvrerie pesant quelque 8 kilos. Tout comme il émeut sur le masque d’un noble général, dont le visage au sourire tranquille et aux yeux cerclés de verre est moulé dans le métal doré pour l’éternité. Les momies d’animaux, jamais présentées à l’étranger et auxquelles l’exposition consacre tout un chapitre, témoignent de l’importance des rites et des savoir-faire funéraires. Et pour voyager un peu plus dans le temps, une expérience de réalité virtuelle immersive propose de parcourir les monuments bâtis par Ramsès II : les célèbres temples creusés dans la roche d’Abou Simbel et la sépulture de la reine Néfertari. C’est elle, ou plutôt son fantôme, qui accueille le visiteur et l’entraîne dans la magnificence des allées. Après Paris, l’exposition partira à l’automne en tournée européenne. Et mise d’ici là sur le succès du parcours dédié à Toutânkhamon qui avait fasciné 1,42 million de visiteurs, soit l’exposition la plus fréquentée de l’histoire en France. u sures, which are more than 3,000 years old, are on display for the first time outside Egypt: a huge stone statue of Ramses wearing a striped king’s headdress and a delicate black-schist statuette of the living god making an offering. Gold, which Egyptians believed to be "the flesh of the gods", sparkles everywhere: in the dazzling gold and stone-encrusted collar of Psusennes I, amasterpieceweighing 8 kilos (18 lbs), and themask of a general with a quiet smile and glass-rimmed eyes. There is an entire section on animalmummies, highlighting the importance of their intricate funeral rites, and an immersive virtual tour, in which the spirit of Queen Nefertari welcomes visitors and guides them through the monuments built by Ramses II. After Paris, the exhibition will tour Europe in the fall with hopes ofmatching the resounding success of “Tutankhamun”, which attracted 1.42 million visitors, a record for an exhibition in France. u

SANDRO VANNINI/LABORATORIOROSSO © WORLD HERITAGE EXHIBITIONS TROISIÈME PÉRIODE INTERMÉDIAIRE, XXIE DYNASTIE; NOUVEL EMPIRE, XIXE DYNASTIE

AVRIL - MAI - JUIN

14

PARIS VOUS AIME MAGAZINE

Made with FlippingBook Ebook Creator