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très centralisé », analyse Vincent Duluc, grand reporter à L’Équipe . En revanche, pour régner sur les podiums européens, la marche semble encore un peu haute. Le PSG compte sur ses handballeurs pour rafler la mise cette saison. Mais dans l’histoire des clubs franciliens, tous sports confon- dus, un seul est pour l’instant par- venu à remporter la plus presti- gieuse compétition européenne, qu’elle s’appelle Ligue des cham- pions (football, handball, volley), Euroligue (basket), H-Cup ou Champions Cup (rugby). Il s’agit du Paris Volley et cela commence à dater, c’était en 2001. « Alors que ces dix dernières années, le Real Madrid a remporté quatre Ligues des champions (dont deux finales face à son rival local, l’Atlético de Madrid) et deux Euroligue de basket ; et Barcelone, deux Ligues des champions, une Euroligue et deux Ligues des champions de handball » , compare Vincent Du- luc. Peu de raisons objectives ex- pliquent ces résultats. Le PSG détient le 6 e  budget européen en football, et le plus important en handball. Le Stade Français et

Champions Leagues (including two finals against local rival Atlé- tico de Madrid) and two basket- ball Euroleagues in the last ten years, while Barcelona won two Champions Leagues, one Eu- roleague and two handball Cham- pions Leagues,” emphasizes Du- luc. There is no good reason for Paris’ shortcomings, since PSG has the sixth-largest European budget in football and the largest in handball. Stade Français and Racing are also among the conti- nent’s “rich” clubs. These four teams have everything they need to succeed at the European level. Could it be the lack of a “winning” mentality, or do the domestic championships not adequately prepare them for international competitions? The City of Lights has many as- sets to attract international sports stars. New Zealander Dan Carter, past ten years’ top rugby player in the world, played for Racing when they won the 2013 championship, while the Stade Français counts South African star Morné Steyn among its ranks. Thanks to their Qatari owner’s financial resources and willingness to build a brand, PSG football boasts several global stars, including Neymar de Silvar Santos and Kylian Mbappé. And the Paris handball team boasts stars Mikkel Hansen and Nikola Karabatic, both voted “Best Player in the World” within the last five years. Of course, the clubs’ pres- tige and financial strength are essential. But Paris’ image also plays a key role in attracting wor- ld-class players. Just like NBA basketball, where it’s easier to attract an All-Star to Los Angeles or Miami than, say, Charlotte or Salt Lake City, it’s doubtful that Neymar would ever join the Li- verpool football club. Media co- verage of the capital, its global image, and all it has to offer are important factors. “Paris is unique in the eyes of sponsors, players, and the general public,” says Jérôme Neveu, president and founder of Advent, an influen-

le Racing comptent aussi parmi les « riches » du continent. Ces quatre-là ont tout pour franchir le cap. Sauf peut-être la culture de la gagne qui fait les plus grands clubs, ainsi que des championnats domestiques assez forts pour les préparer au niveau international. Il n’empêche que la Ville lumière ne manque pas d’atouts pour at- tirer des champions internatio- naux, stars de leur discipline. Le Néo-Zélandais Dan Carter, meil- leur joueur de rugby au monde des années 2010, était membre du Racing la dernière fois que le club a été sacré champion, alors que le Stade Français s’appuyait sur le Sud-AfricainMorné Steyn. Le PSG, grâce à la puissance fi- nancière et au désir d’image de son propriétaire qatarien (QSI), peut aligner sur sa feuille

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Paris mise aussi sur l’eSport Paris also promotes eSports

Des dizaines de milliers de spectateurs, des millions de téléspectateurs et plus encore, de joueurs en ligne : l’eSport est devenu un phénomène mondial. Voilà pourquoi Paris veut être un lieu central de l’univers des jeux vidéo. Cela passe par l’organisation d’événements, comme la finale du championnat du monde de League of Legends, qui remplira Bercy à l’automne. Mais aussi par la création d’un incubateur de start-up du secteur. Level 256, la plateforme de développement économique et d’innovation, créée par Paris&Co et soutenue par la Ville, va devenir une structure de rencontre et d’échange autour de l’eSport, qui pourrait être un jour discipline olympique. ESports are a global phenomenon, with tens of thousands of live spectators, millions of remote viewers, and greater numbers of online players. Paris aspires to be a major player in the video game world with events like the League of Legends World Championship Final in Bercy in October and Level 256, a start-up incubator dedicated to eSports. The platform for economic development and innovation created by Paris&Co and supported by Paris City Hall will become a place for exchanges around eSports, which could become an Olympic sport.

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98 - PARIS WORLDWIDE MAI  /  JUIN MAY  /  JUNE

2019