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P aris, c’est la tour Eiffel, les Champs-Élysées et le Louvre, bien sûr, mais aus- si le Paris Saint-Germain. La notoriété du club de foot- ball, en France et à l’inter- national, est telle qu’il est associé pour certains à l’image de la capi- tale. Malgré ses échecs en Ligue des champions, il reste un em- blème médiatique fort. Il ne doit pas pour autant faire oublier les nombreux autres clubs franciliens (masculins comme féminins) qui excellent dans tout l’éventail des sports. Le Grand Paris s’illustre en rugby, avec les gaillards du Stade Français Paris et du Ra- cing 92, mais aussi en handball, grâce à la section du PSG dans laquelle évolue Nikola Karabatic, ou au basket avec Nanterre 92 et, à un degré moindre, Levallois. Seuls le basket féminin et le volley masculin n’alignent plus d’équipe dans l’élite. Dans ces cinq sports collectifs majeurs, ce sont pas moins de 17 équipes profession-

et en Allemagne. » Paris serait-elle « magique », comme le scandent les supporters du PSG ? Ses per- formances au niveau national en font bien la capitale du sport fran- çais. Les footballeurs du PSG, déjà septuples champions de France, ont récidivé cette saison. Il faut dire que le budget du club, très supérieur à celui de ses rivaux, leur offre une longueur d’avance. Mêmes atouts pour les footbal- leuses du PSG, qui classent leur équipe parmi les deux meil- leures de France avec celle de l’Olympique Lyonnais, et pour les handballeurs, indétrônables depuis quatre ans. Côté rugby, le Stade Français, premier budget de France, et le Racing 92 ont respec- tivement gagné le Top 14, l’équiva- lent de la première division pour le rugby, en 2015 et 2016. Tout comme le Paris Volley en 2016 et la JSFNanterre, son nomd’alors, en 2013. « Cela s’explique par la puis- sance financière et démographique de la capitale, dans un pays

nelles, de première et deuxième division, qui représentent Paris et sa région. De quoi réjouir les supporters, nombreux dans les stades le week-end. DES ÉQUIPES IMBATTABLES « Paris propose une offre remar- quablement diversifiée dans l’en- semble des sports d’équipe , estime Charles Biétry, ancien président du PSG football et omnisport. Si Rome, Londres, Madrid, Barce- lone ou Munich, peuvent se van- ter d’avoir un éventail de grands clubs, ils n’ont pas cette diversi- té. Le handball est de faible ni- veau en Italie et en Angleterre, tout comme le rugby en Espagne

AURELIENMEUNIER -PSG/PSGVIAGETTY IMAGES

96 - PARIS WORLDWIDE MAI  /  JUIN MAY  /  JUNE

2019

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