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dernier, il a relancé le Paris Basket en Pro B, appuyé par la Mairie, en piochant dans ce qu’il considère comme le meilleur réservoir de jeunes basketteurs hors des États- Unis. En rugby, le Racing 92 et le Stade Français intègrent de plus en plus de pépites régionales. En handball, l’Île-de-France place quatre clubs régionaux en Lidl Starligue, la première division. C’est encore plus marquant en football. Sur les 23 champions du monde en 2018, huit ont été formés autour de Paris. Notam- ment le jeune Kylian Mbappé, originaire de Bondy (93), décisif dans l’obtention du titre mon- dial et que certains considèrent comme le futur meilleur joueur de la planète ( lire page 105 ). Pour évoluer au plus haut niveau, il ne suffit pas d’avoir de grands clubs, de talentueux sportifs et de bons résultats. Encore faut- il avoir aussi des équipements à la hauteur. Sa plus grande en- ceinte, le Stade de France avec ses 80000 places, n’est que la 36 e au monde par sa capacité d’ac- cueil, bien loin derrière le stade du Premier-Mai à Pyongyang (Corée du Nord), qui peut réunir jusqu’à 150000 supporters. Mais Paris compense avec la qualité et la modernité de ses infrastruc- tures, qui ont peu d’équivalents en Europe. Paris La Défense Arena, enceinte polyvalente couverte (de 30000 à 40000 spectateurs), rési- dence du Racing 92, n’a pas deux ans. Le stade Jean-Bouin, terrain de jeu du Stade Français (20000 places), a fêté ses 5 ans. Alors que le Parc des Princes (48000 places) a été rénové par le PSG en 2016 pour 75 millions d’euros, et que l’AccorHotels Arena de Bercy (20000 places) a fait peau neuve en 2015. Quant au stade Ro- land-Garros, il s’est agrandi et rénové avec deux nouveaux courts de tennis ouverts en mai, condi- tion nécessaire pour demeurer l’un des quatre plus grands tour- nois au monde. Les Jeux olym- piques 2024 vont encore enrichir ces équipements, notamment avec

stadium is the 80,000-seat Stade de France, which ranks 36th glo- bally in terms of capacity, far behind the May 1 stadium in Pyongyang, North Korea, which can accommodate up to 150,000 people. Paris compensates with the quality and modernity of its sports arenas, which have few equivalents in Europe. Paris La Défense Arena, the multi-purpo- se 40,000-seat indoor venue where Racing 92 plays, was inau- gurated only two years ago. Stade Français’ home, the 20,000-seat Stade Jean-Bouin, is celebrating its fifth anniversary. PSG’s 48,000-seat Parc des Princes sta- dium underwent a total renova- tion in 2016 to the tune of 75 mil- lion euros, and the 20,000-seat AccorHotels Arena Bercy received a major facelift in 2015. A total overhaul of Roland-Garros, host of the French Open, one of the four Grand Slam tournaments, is scheduled for completion in May 2019. The 2024 Olympic Games will further enrich the region’s sports infrastructure, adding a 7,500-seat stadium at La Chapelle and a spanking-new water sports arena in Saint-Denis (93). The Olympics tournaments will also be hosted in historic monuments: fencing and taekwondo at the Grand Palais and beach volleyball on the Champ-de-Mars, the park facing the Eiffel Tower. The 2024 Olympic games will pave the way for a new era in Paris sports. GLOBAL INFLUENCE “With the 2024 Olympic Games, Paris is back on the international sports stage,” says Jean-Francois Martins, Paris City Hall’s deputy of sports. “This is reflected in the NBA’s decision to organize our first Paris NBA game, Charlotte vs. Milwaukee, at the AccorHotels Arena in January 2020.” Seeking to promote basketball in Paris proper, City Hall approached NBA sponsor Nike, which re- sulted in stars like Kobe Bryant, LeBron James, and Michael Jor- dan to visit the capital and its ▲

une salle de 7500 places porte de la Chapelle et un centre aquatique à Saint-Denis (93). Même les mo- numents historiques vont s’ouvrir aux JO. Le Grand Palais abritera ainsi les épreuves d’escrime et de taekwondo, et le Champ-de-Mars, le beach-volley. Grâce à leur réso- nance mondiale, les JO devraient être un formidable coup d’accélé- rateur pour le sport parisien. UN RAYONNEMENT MONDIAL « Paris s’est replacée sur l’échi- quier international du sport en décrochant les Jeux olympiques , assure Jean-François Martins, ad- joint aux sport à la Mairie de Pa- ris. C’est notamment ce qui nous a permis d’obtenir pour la première fois l’organisation d’un match de NBA (Charlotte-Milwaukee), qui aura lieu à l’AccorHotels Arena en janvier 2020. » Désireuse de relancer le basket à Paris intra- muros, la Mairie s’était straté- giquement rapprochée de Nike, sponsor de la NBA, ce qui a per- mis la venue de stars comme Kobe Bryant, LeBron James et Michael Jordan dans la capitale et en ban- lieue, en 2017 et 2018. Mais cette diplomatie du business sportif n’est possible que si l’on dispose d’une excellente image et d’équipements de pointe. « Nous avons prouvé que Paris était un bon endroit pour les athlètes et les équipementiers, qui bénéficient de vraies retombées locales » , appuie Jean-François Martins. L’orga- nisation de ce match de NBA, jusqu’alors dévolue à Londres, est un symbole pour Paris. Et un ren- dez-vous prestigieux de plus dans un agenda sportif haut de gamme. Certes, Londres, avec Wimble- don et les Masters, héberge deux tournois de tennis majeurs,

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104 - PARIS WORLDWIDE MAI  /  JUIN MAY  /  JUNE

2019

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