PVA magazine (Mars-Avril 2020)

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’est le peintre de la haute, le chantre de la bonne soci t , le portraitiste du chic. Le Nantais James Tissot (1836- 1902) fut appr ci par le Tout-Paris mondain, qui voyait en lui un dandy du chevalet au regard pr cis et pourvoyeur de beaut classieuse. Mais Tissot s’int ressait aussi au peuple. Il aida ainsi les r volt s de la Commune, ce qui l’obligea à s’exi- ler en Angleterre. Outre-Manche, il fr quenta les meilleures sphères dont il tira des toiles chatoyantes. Cette r trospective du mus e d’Orsay restitue la richesse th matique de l’artiste : de ses in uences japonaises à ses portraits d’aristocrates, de ses scènes de la vie bourgeoise à son obsession de la Parisienne. Un beau panorama de l’ poque, enrichi de ses estampes, photographies et maux cloisonn s. Commissaire de l’exposition, Marine Kisiel commente trois tableaux embl matiques. TISSOT, PEINTRE DES HAUTES SPHÈRES Visite privée Pascal Mouneyres

Le Cercle de la rue Royale (1868)

“ Dans les années 1860, Tissot se forge une solide réputation de peintre des élites. Sollicité par des membres de la haute bourgeoisie et de l’aristocratie pour des portraits individuels et collectifs, il obtient, en 1866, sa commande la plus spectaculaire: le Cercle de la rue Royale souhaite être immortalisé par son pinceau. Tissot fait merveille, capturant l’expression de chacun autant que le sentiment d’un collectif, et célèbre, avec une rare justesse, le ra nement si recherché de ces dandys du Second Empire.  ” Ñ “In the 1860s, Tissot was known as a painter of the elite. Solicited by high society and the aristocracy for individual and group portraits, he obtained his most spectacular commission in 1866 when the elite ‘Cercle de la rue Royale’ club asked to be immortalised by his brush. Tissot worked wonders, capturing the expression of each individual, as well as the collective ambience and much sought-after refinement of these dandies of the Second Empire, with remarkable precision.”

TISSOT, HIGH-SOCIETY PAINTER

P ortraitist of the rich and fashionable, James Tissot (1836- 1902), a native of Nantes, was adored by the Parisian beau monde. But this lover of beauty and elegance also turned his precise gaze on everyday people and even assisted the rebels of the Paris Commune. This led to his exile in England, where he frequented the elite circles depicted on his shimmering canvases. A new retrospective at the Mus e d’Orsay reveals the artist’s thematic wealth: from early Japanese in uences to portraits of aristocrats, scenes of bourgeois life, and a lifelong obsession with Parisian women. This gorgeous panorama of the era is enriched with prints, photographs, and cloison e enam- els. Curator Marine Kisiel discussed three of the artist’s iconic works with Paris vous aime Magazine .

James Tissot, l’ambigu moderne

Du 24 mars au 19 juillet / March 24 - July 19 . Musée d’Orsay. 1, rue de la Légion d’Honneur, Paris 7 e . (01 40 49 48 14). 12 Solférino

© MUSÉE D’ORSAY, DIST. RMN-GRAND PALAIS / PATRICE SCHMIDT - TATE, LONDRES, DIST. RMN-GRAND PALAIS / TATE PHOTOGRAPHY - COURTESY OF THE RISD MUSEUM, PROVIDENCE, RI

MARS -AVRIL 2020

PARIS VOUS AIME MAGAZINE

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