PVA magazine (Mars-Avril 2020)
Dans leur 4x4 jaune, les effaroucheurs parcourent jusqu’à 60 kilomètres par jour. In their yellow 4x4s, the bird scarers can travel up to 60 km a day.
plus de formations. En ornithologie, évidemment, mais aussi en com- munication radio, conduite de 4x4. Nous passons en plus le permis de chasse, même si nous ne prélevons les oiseaux qu’en dernier recours. L’idée est plutôt de les protéger, eux aussi, d’une éventuelle colli- sion. » En parallèle de leur activité, ces anges gardiens œuvrent en faveur de la biodiversité. «Après le coucher du soleil, nous nous occu- pons des lapins, indique Sébas- tien, et nous gérons la régulation, les points d’eau ou le comptage des occupants de la zone, même les insectes. Sans oublier la ore, à laquelle nous sommes également attentifs. » Un métier de passion- nés donc. Au point parfois de fra- terniser avec certains animaux, à l’image de ce faucon crécerelle qui rendait régulièrement visite à Sébastien. La magie de la nature !
Élisabeth Olivier, la seule femme à exercer ce métier en France. Élisabeth Olivier is the only female bird scarer in France.
UNUSUAL TOOLS Scarers carry out their mis- sion with a wide array of devices to attract or repel birds and in u- ence their trajectories: detona- tions, crackling and whistling rockets, blinding laser lamps, rotating lamps, and loudspeakers that can emit 50 different sounds. Today, Sébastien is working with Elisabeth Olivier, the only female bird scarer in France.
tect biodiversity. "After sunset, we take care of the rabbits and manage regulation of the water points and tracking of the number of occupants in the area, includ- ing insects and ora", explains Lacroix. It's de nitely a job for enthusiasts- sometimes to the point of befriending certain ani- mals, like the kestrel who used to regularly visit Lacroix. The magic of nature!
"Of all the many positions I’ve held at the airport – in the bag- gage area, as a reception- ist – this job requires the most training: in ornithology, radio communications, 4x4 piloting. We all have hunting licenses, even if we kill birds only as a last resort. We’re actually trying to protect them from a possible col- lision", explains Olivier. These guardians also work hard to pro-
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