PVA magazine (Mars-Avril 2020)

es soirs de match du Paris Saint-Germain (PSG), le Parc des Princes ressemble à une ville de taille moyenne: 47926 spectateurs s’assoient dans ses tribunes, 3500 personnes (sécu- rité, restauration, hôtesses) s’y déploient et 22 joueurs assurent le spectacle sur la pelouse. Le lendemain, le stade embléma-

PSG EXPERIENCE Jonathan Candan, le responsable du projet dévoilant au public les coulisses du club. PSG EXPERIENCE Project manager Jonathan Candan reveals the club behind the scenes.

O n Paris Saint-Germain match nights, the Parc des Princes transforms into a mid-sized city, host to 47,926 spec- tators, 3,500 attendants, security, and catering personnel, plus the 22 players on the pitch. The day after, this legend- ary stadium at the Porte de Saint-Cloud is a concrete cathedral, muf ed footsteps and far-away voices its only sounds. Since the 170 members of the stadium’s administrative team moved to Boulogne, the soon- to-be 50-year-old edi ce, built in 1972, has lived two separate lives: the rst, to accommodate the team and fans in the best way possible; the second, to host public visits and business seminars. “Some 60 people work here on a daily basis. We host sem- inars for up to 250 people about every other day”, explains Pierre-Yves Corcket, the park’s technical director from the SESE management company. Paris Saint-Germain dœsn’t own the premises but was granted a 30-year lease by the City of Paris. In honour of the club’s 50th anniversary, PSG has opened its doors to the public, admitting 60,000 visitors since July. The PSG Experience*, in partner- ship with the MK2 cinema group, invites fans for a rare behind-the-scenes visit. Its hallowed passage- ways are home to a locksmith, a plumbing workshop, and power supply rooms for two 20,000-volt cables and emergency power generators. Lawn mowers, tractors, and technical equipment are stored under the Boulogne grandstand along with the of ces of PSG groundsman Jonathan Calderwood. The club recruited this specialist from Northern Ireland to optimise all of their pitches: those of the pros’ train- ing grounds, the academy, the future Poissy centre, and the Parc des Princes. “I’m here at least six days a week and over- see a team of twelve people, including three work- ing at the park on a daily basis”, says Calderwood, while checking up on an impressive row of lamps

tique de la porte de Saint-Cloud redevient une cathédrale de béton. Les bruits de pas sont feutrés, les éclats de voix, lointains. Seule l’ombre des footballeurs, les princes d’au- jourd’hui, otte encore sur ces 50000m 2 de surface au sol. Depuis que les services administratifs (170 employés) ont déménagé à Boulogne, le stade bien- tôt quinquagénaire (1972) mène deux vies distinctes. L’une est sportive: l’entretien pour accueillir au mieux l’équipe et ses supporters le temps d’un match. L’autre est événementielle : visites ouvertes au public et sémi- naires d’entreprise. « Au quotidien, 60 personnes y tra- vaillent. Lorsque nous recevons un séminaire – tous les deux jours en moyenne –, cela peut monter à 250 per- sonnes » , explique Pierre-Yves Corcket, directeur tech- nique du Parc via la société gestionnaire, la Société d’ex- ploitation sport-événements (SESE). Si le PSG n’est pas propriétaire des murs, un bail de trente ans concédé par la mairie de Paris lui permet d’exploiter les lieux. Pour ses 50 ans, qu’il fêtera cette année, le PSG a décidé d’ouvrir ses portes aux amoureux du club et aux curieux. Près de 60000 personnes se sont laissé ten- ter depuis juillet dernier. La PSG Experience*, en parte- nariat avec la société MK2, invite à découvrir les cou- lisses du stade, au-delà du glamour. Dans les coursives se trouvent un atelier de serrurerie, un espace plombe- rie, les locaux d’alimentation électrique avec leurs deux câbles de 20 000 volts chacun, les groupes électrogènes de secours. Sous la tribune Boulogne sont stockés ton- deuses à gazon, tracteur et matériel technique. C’est ici que se trouve le bureau dumanager des terrains du PSG, Jonathan Calderwood. Le club a recruté cette star des gazons a n d’optimiser toutes ses pelouses: celles des terrains d’entraînement des pros, de l’académie, du futur centre de Poissy, et du Parc des Princes. «Je suis là au moins six jours par semaine. Une douzaine de personnes travaillent sous mes ordres, dont trois au quotidien au Parc» , indique ce Nord-Irlandais, qui véri e l’impressionnante rangée de lampes servant à offrir au gazon une cure de luminothérapie en l’absence

that provide the lawn with a light-therapy treatment in the absence of sunshine. “I love this stadium, its combi- nation of history and moder- nity”, he adds. An agricul- tural engineer by training, Calderwood keeps a sharp eye on every detail to achieve the perfect grass pitch,

de soleil. «J’aime ce stade pour l’histoire qui s’en dégage, conju- guée à sa modernité» , sourit-il. Ingénieur agronome de forma- tion, il a l’œil sur tout pour que sa pelouse - qu’il est interdit de fouler - soit parfaite. Il fait cap- turer les innombrables chats qui font leurs portées dans le stade (certains sont offerts

Jusqu’à 47 926 spectateurs s’assoient dans les tribunes les jours de match

On match days, up to 47,926 spectators occupy the stands

MARS -AVRIL 2020

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