PVA (Janv-Mars 2021)

25 ANS ET DU TALENT

1 Arnaud Delubac CO-FOUNDER OF GREENLY

1 Arnaud Delubac COFONDATEUR DE GREENLY S e lancer, rater, recommencer, ce n’est pas un échec, c’est très formateur. » Cette sage maxime est celle d’Arnaud Delubac, un startupeur de 25 ans qui n’en est pas à son premier essai. Après avoir créé, alors qu’il était étudiant en publicité, un projet de réseau social qui, hélas, n’a pas fonctionné, il a su très vite rebondir en cofondant Greenly, une application destinée à mesurer l’empreinte carbone de nos achats quotidiens. « On sait tous qu’il faut changer, mais par quoi commencer ? Avec Greenly, nos choix deviennent concrets et quanti ables » , explique l’entrepreneur. Après un an d’existence, l’appli espère bientôt rallier 100000 convaincus et compte se déployer en Europe. L es études, les diplômes, ce jeune homme pressé a choisi de s’en passer. À 16 ans, Valentin Reverdi quitte l’école pour créer New Young, une mini-agence de presse. Suivront un magazine en ligne, une agence de communication spécialisée dans les Z, un passage chez Canal+, etc. « J’ai 23 ans et un bac + 6 » , plaisante le vingtenaire, évoquant par là les six projets professionnels qu’il a déjà initiés, avec plus ou moins de succès. « J’ai commencé tôt et fait beaucoup d’erreurs, mais j’ai beaucoup 2 Valentin Reverdi ENTREPRENEUR Une jeunesse déterminée Ils sont ambitieux, audacieux, militants. Rencontre avec ceux qui façonnent « le » monde de demain. Determined youths Introducing some of the ambitious, daring, and committed individuals shaping the world of tomorrow. Denis Allard

S tarting, failing, and starting over again is not failure, it’s the learning process”: wise words from 25-year-old start-upper Arnaud Delubac. After creating a social network project which didn’t succeed, he quickly bounced back, co-creating the Greenly app to measure the carbon footprint of our daily purchases. “We all know we need to change, but where do we begin? Greenly allows you to quantify and make concrete choices”, explained the entrepreneur. After a year on the market, the project hopes to reach 100,000 users in France and plans to expand throughout Europe. V alentin Reverdi, 23 years old, skipped university to create the news agency New Young. He also worked at Canal+ and launched an online magazine and a communications agency for Zs with varying degrees of success. “I started early and made many mistakes, but I learned a lot, more than if I’d gone to university. Google has been my best teacher”, said Reverdi, now the head of VYS Games, which produces and distributes mobile gaming apps that were downloaded by 1.3 million users in a mere eight months. A fter three years of studies at the prestigious university Sciences-Po Paris, and destined for a career in crisis communications or diplomacy, 22-year- old Claire Bernard decided she preferred pastry-making over politics and radically changed course to become an apprentice pastry chef at Les Compagnons du Devoir. “Working in crisis communications meant putting a lid on your personal life, and all that for what? I need to do something I nd meaningful and create things with my own hands. I’ve always dreamed of opening a tearoom.” A resident of Maison des Compagnons in Seine-et-Marne, Claire is now preparing her Vocational Training Certi cate prior to leaving for Denmark to pursue her apprenticeship. 3 Claire Bernard PASTRY APPRENTICE 2 Valentin Reverdi ENTREPRENEUR

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appris, plus que si j’avais suivi un cursus supérieur. En fait, Google a été mon meilleur professeur » , con e celui qui est aujourd’hui à la tête de VYS Games. Il produit et diffuse des applis de jeux pour mobiles, qui ont été téléchargées par 1,3 million d’utilisateurs en seulement huit mois. 3 Claire Bernard COMPAGNON PÂTISSIER À la cuisine politique, elle a préféré la pâtisserie. Après trois ans d’études à Sciences-Po où elle se destinait à une carrière dans la communication de crise ou la diplomatie, Claire Bernard, 22 ans, a nalement jeté l’éponge pour en ler le tablier d’apprentie pâtissière chez Les Compagnons du Devoir. Un choix inattendu qu’elle explique : « Travailler dans la com’ de crise, c’est tirer un trait sur sa vie perso, et tout ça à quelles ns ? J’ai besoin de faire quelque chose qui a du sens et créer de mes mains. Ouvrir mon salon de thé a toujours été mon rêve. » En résidence à la Maison des Compagnons, en Seine-et-Marne, Claire prépare aujourd’hui son CAP avant de partir poursuivre son apprentissage au Danemark.

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JANVIER - FÉVRIER - MARS 2021

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