Information responsabilité sociétale d'entreprise - Reporting 2018 - Groupe ADP
ENVIRONNEMENT Eau
des rejets d’eaux usées et d’eaux pluviales issues des différentes activités et industries de la zone aéroportuaire. Nous assurons également la surveillance des nappes phréatiques. Traitement – À Paris-Orly et Paris- Charles de Gaulle, en complément des bassins de rétention et d’isolement des pollutions, nous exploitons des stations de traitement des eaux pluviales grâce auxquelles nous satisfaisons aux exigences réglementaires de rejet dans le milieu naturel imposées par un arrêté interpréfectoral spécifique à chaque aéroport. Paris-Orly est aussi doté d’un marais filtrant de 6 500 mètres carrés qui optimise le traitement des eaux pluviales. Pour améliorer la régulation des rejets d’eaux pluviales, Paris-Charles de Gaulle a achevé en 2018 un projet visant à restructurer et à interconnecter ses bassins de rétention. Ce projet devrait être complété par une canalisation de plusieurs kilomètres qui rejettera les eaux traitées des bassins de rétention directement vers la Marne. Nous récupérons et recyclons, sur l’ensemble de nos trois plates-formes franciliennes, plus de 72 600 mètres cubes d’eaux pluviales par an soit l’équivalent de 5 % de nos consommations annuelles d’eau potable. Cette valorisation génère une économie annuelle d’environ 150 k€. RÉUTILISATION DES EAUX PLUVIALES
Aéroports de Paris surveille ses émissions en temps réel En 2017 pour Paris-Charles de Gaulle et 2018 pour Paris-Orly, le laboratoire d’Aéroports de Paris a mis en place un nouveau système de surveillance en continu des émissions des centrales thermiques. Le traitement des données s’effectue aujourd’hui en temps réel. En plus de communiquer les valeurs des émissions de polluants atmosphériques (NO x , CO, SO 2 , poussières) et de CO 2 sous la forme du seul bilan mensuel réglementaire, le laboratoire met désormais à la disposition des exploitants des centrales des tendances relevées heure par heure assorties d’une analyse prédictive. Grâce à ces informations, ils peuvent piloter la production des chaudières de façon plus efficace et moins contraignante, la surveillance en temps réel rendant moins nécessaire de prendre une marge de sécurité importante pour respecter les valeurs limites d’émissions (VLE) réglementaires. Cette optimisation du process est très sensible notamment pour le fonctionnement des chaudières biomasse, plus lentes au démarrage ou à l’arrêt que les chaudières à gaz. L’autosurveillance des émissions est une obligation réglementaire pour les exploitants d’installations classées. Paris-Orly dispose d’une centrale thermique et Paris-Charles de Gaulle de deux (dont une possède deux chaudières bois), équipées d’un tel dispositif.
Gérer le cycle de l’eau
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EAU
Nous assurons la gestion complète du cycle de l’eau sur nos aéroports, depuis la distribution d’eau potable jusqu’au traitement des eaux de ruissellement. Nous assumons cette responsabilité pour nos activités propres et pour celles de nos partenaires. Les eaux usées collectées sont rejetées dans les canalisations départementales qui les acheminent vers les stations d’épuration de la région parisienne. Pour piloter la gestion de nos process, nous disposons de schémas directeurs des eaux usées, qui ont été mis à jour en 2018 pour Paris-Charles de Gaulle et Paris-Le Bourget, et en 2014 pour Paris-Orly. Compensation – Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly représentent à eux deux 1 600 hectares de surfaces imperméabilisées. Nous nous sommes engagés à limiter et compenser les nouvelles imperméabilisations lors des travaux d’aménagement de nos plates- formes par la création de bassins de stockage d’une capacité de 500 mètres cubes par hectare imperméabilisé. EAUX USÉES, EAUX PLUVIALES
MATRICE DE MATÉRIALITÉ* ENJEU 18 CLASSÉ « TRÈS IMPORTANT »
* Voir pages 7 et suivantes.
Consommer moins
OBJECTIF ET BILAN
Nous entendons réduire de 5 % la consommation interne d’eau potable par passager entre 2014 et 2020. Dans ce but, nous avons mis en place plusieurs dispositifs. Dans tous nos terminaux, la consommation d’eau est suivie par supervision et les coupures d’eau sont automatiques en cas de soutirage inhabituel. Ce comptage nous permet de détecter rapidement les fuites et de les colmater au plus vite. Nous récupérons et recyclons les eaux pluviales pour différents usages. Nous déployons des équipements économes dans les sanitaires de nos aérogares. Dans le cadre des schémas directeurs « Eau », nous favorisons l’infiltration des eaux pluviales. Grâce à cette action, nous limiterons les risques d’inondation, en cas d’événements climatiques extrêmes.
Renforcer la ségrégation Après deux années de travaux nous avons achevé, en septembre 2018, le chantier de ségrégation des eaux sur la plate-forme de Paris-Charles de Gaulle. Composé d’une station de séparation et de réseaux de canalisations souterraines, ce système permet de séparer des eaux pluviales en fonction de leur teneur en polluants organiques. Les effluents les plus chargés sont acheminés vers une unité de traitement ; les eaux non polluées sont rejetées dans le milieu naturel.
Surveillance – Nous avons mis en place une procédure de surveillance
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RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE D’ENTREPRISE 2018
GROUPE ADP
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