Entre Voisins (Mars 1976)
retenus un droit de gîte à Tremblay. C'est ainsi que Philippe Le Bel y logea le 17 janvier 1286 au retour de son sacre à Reims. Philippe Le Long s'y arrêta également en 1316. . Le règne des seigneurs de Bermont. Bien que l'abbaye de Saint-Denis possé dât la majeure partie des terres de Tremblay, cela n'empêcha pas qu'en 1619 Jean-Baptiste de Bermont maître des requêtes, fût considéré comme sei gneur du lieu. C'est ce qui explique l'ori gine des armoiries de la ville de Trem blay qui sont inspirées de celles de la famille de Bermont. A la suite de plu sieurs transactions, la seigneurie de Tremblay devait devenir propriété du Cardinal de Retz au cours de la seconde moitié du XVIIesiècle. Par la suite plusieurs hommes illustres dont les plus célèbres sont Turgot et Lavoisier devaient habiter à Tremblay. . Tremblay, grand village agricole Tremblay fût un grand village agricole Vers la fin du XVIIIe siècle, l'élevage y était très prospère: on y relève sur les registres de capitation de 1784 l'exis tence de 3 600 moutons, près de 250 vaches et 150 chevaux. De nos jours, la commune a conservé, en partie son aspect rural; la culture du blé et de la betterave y tient encore une place importante, mais les tracteurs puissants et bruyants ont maintenant remplacé les attelages de boufs au pas lent et tran quille. . Après 1918, un nouveau destin Mais à l'instar de la plupart des localités de la région parisienne, Tremblay-lès Gonesse a subi une profonde évolution
depuis le début du siècle. La bourgade, qui comptait 763 habitants en 1899. a connu son premier développement à la fin de la première guerre mondiale. C'est, en effet à cette époque que de nombreux réfugiés, victimes de la crise du logement, se sont installés dans les quartiers « des Cottages» et du « Bois Saint-Denis » où ils vécurent dans des conditions très médiocres jusqu'à ce qu'en 1928 l'Etat vienne prendre en charge une partie importante des tra vaux de viabilité. Tremblay se transforme en une ville moderne. Mais le véritable essor urbain de Trem blay se situe au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Alors qu'en 1946 la commune ne comptait que 6 500 habitants, elle atteignait déjà 14000 habitants en 1964 et, depuis l'expansion démographique s'est encore accélérée. Le recensement partiel de 1975 fait apparaître une population de 26 827 habitants et le plan d'urbanisme actuel laisse présager 45 000 habitants vers 1980. Pour faire face à cet important accrois sèment de la population, la municipalité s'est employée à réaliser un développe ment urbain harmonieux en créant de nombreux équipements publics et en facilitant l'implantation de multiples acti vîtes industrielles et commerciales. C'est ainsi qu'une zone à urbaniser en priorité (Z.U.P.) s'étendant sur les com munes d'Aulnay-sous-Bois, Sevran. Vil lepinte, Mitry-Mory et Tremblay-lès Au lendemain de la deuxième guerre mondiale,
Le canal de l'Ourcq.
Gonesse était créée en 1960 et permet tait à cette dernière ville de disposer d'une superficie de 175 ha pour y réa liser les installations administratives, scolaires, sociales, culturelles, sportives, industrielles, et commerciales nécessai res à la vie des nouveaux habitants. Les travaux d'aménagement de cette zone ont débuté en 1965, mais entre-temps, afin d'exercer un meilleur contrôle sur une opération de cette envergure, la municipalité a adopté une nouvelle pro cédure d'aménagement qui a conduit à la création d'une zone d'aménagement concerté (Z.A.C.) dans le « Bois du Vert Galant ». Dans le cadre de cette procé dure, une convention a été passée avec un promoteur immobilier: la Société Centrale Immobilière de la Caisse des Dépôts et Consignations (S.C.I.C.)
...r
La Mairie dont les bâtiments convenaient à un village rural, va être remplacée par un Hôtel de Ville répondant mieux aux besoins d'une commune en pleine extension.
Le Vieux Pays.
k.a
Type d'exploitation agricole.
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