DEU - VFR test

PRÉSENTATION DU GROUPE 1 PRINCIPALES PLATEFORMES

Une infrastructure adaptée L’Aéroport de Paris-Orly dispose de trois pistes dont la capacité de programmation est de 70 mouvements par heure 1 . En 2024, l’aéroport d’Orly a accueilli 203 757 mouvements, en légère diminution de - 0,9 % par rapport à 2023, et représente 93,3 % du trafic de 2019, dernière année avant la crise sanitaire. En tenant compte des travaux actuels côté piste, nécessitant la fermeture temporaire de certains postes avion au contact, l’aéroport dispose de 87 postes de stationnement, dont 52 au contact et faux-contact 2 . Pour les compagnies, les atouts opérationnels de Paris-Orly sont notamment un temps de roulage moyen inférieur à 8 minutes, des seuils de pistes proches des terminaux et une bonne fluidité en approche. De plus, la simplicité de fonctionnement et une offre élevée de stationnement au contact génèrent une grande régularité d’exploitation pour tous types d’avions et une performance opérationnelle accrue, sources de rentabilité et de croissance. L’aéroport offre également d’importantes opportunités de développement immobilier, très majoritairement de diversification. Contraintes réglementaires Le trafic sur l’aéroport de Paris-Orly doit respecter deux types d’exigences. En premier lieu, en vertu de l’arrêté du 6 octobre 1994 relatif aux créneaux horaires sur l’aéroport d’Orly, le nombre de créneaux de décollage et d’atterrissage est limité à 250 000 lors de deux saisons IATA consécutives. En 2024, le nombre de mouvements d’avions s’est établi à 203 757 mouvements, en légère baisse par rapport à 2023 (205 600 mouvements en 2023). En second lieu, l’aéroport est soumis depuis 1968 à un couvre-feu quotidien entre 23h15 et 6h00 pour les décollages et entre 23h30 et 6h15 pour les atterrissages (décision du 4 avril 1968 portant réglementation de l’utilisation de nuit de l’aéroport d’Orly). Ces restrictions d’exploitation ont valeur réglementaire. Elles ont été reprises par la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises (loi Pacte), qui inscrit le plafonnement du nombre de mouvements et le couvre-feu dans la loi. Néanmoins ces dispositions n’entreront en vigueur qu’en cas de privatisation. En effet, si le gouvernement décidait de transférer la majorité du capital d’Aéroports de Paris au secteur privé comme il y a été autorisé, le nouveau cahier des charges d’Aéroports de Paris devrait impérativement fixer les modalités de l’autorisation d’exploitation de 250 000 créneaux attribuables et du couvre-feu. Enfin, afin d'améliorer la situation environnementale autour de l'aéroport de Paris-Orly, une étude d'impact selon l'approche équilibrée a été réalisée sur Paris-Orly, sous l'autorité de la préfète du Val-de-Marne, selon le règlement (UE) n° 598/2014. Un projet d’arrêté renforçant les mesures de restriction a été élaboré puis proposé à une consultation publique d’avril à juillet 2024. Après cette consultation, un projet d'arrêté portant restriction d'exploitation a été proposé pour avis simple à la commission consultative de l'environnement de l'aéroport de Paris-Orly du 15 janvier 2025, qui a rendu un avis défavorable. Le projet a ensuite été soumis à l'avis de l'Autorité de contrôle des nuisances sonores (ACNUSA) qui a rendu un avis favorable publié le 18 février 2025.

Ce projet d'arrêté prévoit notamment des restrictions progressives visant les aéronefs de marge acoustique cumulée inférieure à 17 EPNdB afin de pérenniser l'engagement des compagnies aériennes en matière de modernisation des flottes. Les autres mesures retenues concernent l'interdiction d'atterrissage pour les aéronefs présentant un niveau de bruit certifié >97 EPNdB à l'approche et >91 EPNdB au décollage. Enfin, le projet d'arrêté durcit les modalités du couvre-feu par rapport à la décision ministérielle de 1968 en sécurisant l'application de la règle des mouvements en bordure du matin et en harmonisant le point de référence pour les départs. Après publication de l'arrêté au Journal Officiel s'ouvrira une période de prévenance de six mois, conformément au règlement (UE) n° 598/2014. Les dispositions du projet d'arrêté entreront en vigueur à compter du 29 mars 2026. Trafic Le trafic de la plateforme Paris-Orly est principalement du trafic origine/destination. Cependant, les passagers en correspondance représentent environ 1,6 % du trafic au départ soit près de 263 760 passagers en 2024. Avant l’impact de la pandémie, le trafic de l’aéroport de Paris-Orly a connu une croissance constante. La structure du trafic connaissait elle-même des évolutions notables avec une forte croissance du trafic européen compensant une baisse du trafic domestique impacté par la montée en puissance du TGV avec la mise en service de la liaison avec Bordeaux en juillet 2017. Durant cette période, la taille des modules utilisés sur la plateforme n’a cessé de croître. Cette évolution de la structure de trafic s’est accompagnée d’une augmentation de 22,8 % du nombre de passagers par avion entre 2011 et 2019. Pendant la pandémie, l’emport moyen a été impacté (146 en 2019, 130 en 2020, 133 en 2021, 149 en 2022). Depuis, il a augmenté en passant de 157 en 2023 à 163 en 2024. ÉVOLUTION DU TRAFIC SUR LA PLATEFORME DE PARIS - ORLY (en millions de passagers)

35

28

21

14

7

0

2011

2017

2012

2021

2013

2015

2018

2016

2019

2014

2010

2022

2023

2024

2020

2009

National

Europe

International

1 Capacité de programmation mixte (arrivées + départs) horaire maximale définie au cours la saison été 2024. 2 Offre au 15 novembre 2024, dans une configuration de stationnement et de types avions de référence. Il existe de multiples configurations de stationnement possibles, faisant varier le décompte global.

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DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2024 w AÉROPORTS DE PARIS