DEU - VFR test

RAPPORT DE DURABILITÉ 4 ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

Activité « Infrastructures aéroportuaires à faible intensité de carbone » (6.17) Elle regroupe la construction, la modernisation, l’entretien et l’exploitation d’infrastructures nécessaires à l’exploitation d’aéronefs dont les émissions de CO 2 à l’échappement sont nulles ou aux opérations propres de l’aéroport, ainsi que la fourniture d’électricité au sol et d’air conditionné aux aéronefs immobiles. Sur l’exercice 2024, 4,7 millions d’euros de CAPEX et 15,6 millions d’euros de chiffre d’affaires ont été identifiés éligibles et alignés à la taxonomie En effet, les activités de fourniture d’électricité au sol et d’air conditionné aux aéronefs immobiles (400 Hz, unités de conditionnement d’air : Equipements ACU, point de branchement ACU) sont bien éligibles à la taxonomie (celles-ci sont alignées si le respect des autres critères par ailleurs sont respectés : techniques, DNSH et garanties minimales). Bien que non expressément listés parmi les infrastructures éligibles et alignés à l’activité 6.17 dans le règlement délégué, les Vertiports ont aussi été intégrés. En effet, ces infrastructures sont 100 % dédiées à l’exploitation de taxi volants fonctionnant à l’électricité. Ces investissements représentent 4 millions d’euros d’investissements alignés en 2024. Concernant les infrastructures aéroportuaires, les aéronefs à émission de CO 2 nulle sont inexistants ou rares à court terme. En conséquence, les activités concernées (pistes aéronautiques, voies de circulation avion, postes de stationnement, aires de stockage en piste, passerelles avions, infrastructures de tri des bagages, etc.) ne sont pas éligibles et par voie de conséquence, non alignés. Sur cette activité, 7 millions d’euros d’investissements ont été considérés comme non alignés à la taxonomie, fautes d’éléments suffisants concernant le respect des DNSH (principalement porté par les CAPEX liés aux équipements ACU dont la conformité du DNSH économie circulaire n’a pas pu être vérifiée pour cet exercice (cycle de vie des déchets engendrés par les travaux. Activités « Infrastructures pour la mobilité des personnes, cyclologistique » (6.13) et « Infrastructures de transport ferroviaire » (6.14) L’activité « Infrastructures pour la mobilité des personnes, cyclologistique » recouvre la construction, la modernisation, l’entretien et l’exploitation d’infrastructures pour la mobilité des personnes, y compris la construction de routes, de ponts et de tunnels d’autoroute et d’autres infrastructures réservées aux piétons et aux bicyclettes, avec ou sans assistance électrique. Le Groupe ADP a notamment investi dans des travaux d’extension et de continuité des pistes cyclables, lesquelles sont des investissements alignés à la taxonomie pour 3,2 millions d’euros en 2024. L’activité 6.14 « infrastructures de transport ferroviaire » regroupe la construction, la modernisation, l’exploitation et la maintenance de voies ferrées de surface et souterraines ainsi que de ponts et de tunnels, de gares, de terminaux, d’installations de services ferroviaires et de systèmes de sécurité et de gestion du trafic. Pour le Groupe ADP et en particulier pour les plateformes parisiennes, cette activité concerne principalement les infrastructures d’accueil liées aux accès par transports ferroviaires (TGV, RER, métro, CDG Express), ainsi que les ouvrages d’art associés au transport ferroviaire (tunnels sous pistes). Ces investissements représentent 10,5 millions d’euros d’alignements sur l’exercice 2024.

En revanche, le non respect des critères DNSH sur l’investissement de mise en œuvre d'un système de transport automatique intra-plateforme en Zone Réservée à Paris - Charles de Gaulle, engendre un non alignement de 9,6 millions d’euros sur l’activité 6.14 d’infrastructures de transport ferroviaire. Activités « Transports urbains et suburbains, transports routiers de voyageurs » (6.3) et « Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers » (6.5) Les investissements relevant de l’activité 6.3 de transports urbains et suburbains transports routiers de voyageurs regroupe l’achat, le financement, le crédit-bail, la location et l’exploitation de véhicules de transport urbain et suburbain de voyageurs et de transport routier de voyageurs. Concernant les investissements affiliés à l’activité 6.4 de transports par motos, voitures particulière et véhicules utilitaires légers, elles concernent l’achat, le financement, la location, le crédit-bail et l’exploitation de véhicules désignés comme appartenant à certaines catégories de véhicules spécifiées dans la directive de l’union européenne. Ces deux activités sont considérées comme éligibles à la taxonomie mais non alignées en raison de l’absence d’éléments suffisants pouvant justifier le respect des critères DNSH sur ce périmètre. Activité « immobilier » (7.1, 7.2, 7.3, 7.4, 7.5) Elle regroupe la construction, la rénovation, l’entretien et la maintenance des bâtiments dont le Groupe ADP est propriétaire (hors terrains), soit principalement : les terminaux passagers, les terminaux cargo, les hangars de maintenance avion et les bâtiments relevant de l’activité d’immobilier de diversification (hôtels, bureaux, bâtiments d’activité, etc.). Concernant l’activité 7.1 qui concerne la construction de nouveaux bâtiments, pour cet exercice aucun CAPEX n'a été retenu comme étant aligné à la taxonomie sur ce périmètre en raison des critères DNSH qui n’ont pas pu être vérifiés. . L’activité 7.2 de rénovation de bâtiments existants fait référence aux travaux de gros œuvre visant une réduction de la demande d’énergie primaire de 30 % du bâtiment : Pour l’exercice 2024, aucun investissement de ce type n'est aligné à la taxonomie. L’objectif de contribution substantielle lié à ces deux activités s’est limité à l’atténuation du changement climatique pour cet exercice. Les critères DNSH n’ayant pas pu être vérifiés pour les deux activités, elles sont, par voie de conséquence, considérées comme non alignées. L’analyse de l’activité 7.7 de propriété de bâtiment requiert une mesure de l’alignement de chaque bâtiment dont le Groupe est propriétaire, et nécessite un accès aux données de Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Une part importante de ces DPE est en cours de révision, dans le cadre du décret tertiaire. Il a cependant été possible d’identifier quelques bâtiments alignés pour 2,1 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024, car ayant un DPE de classe A et/ou ayant une activité de type bureaux dont la consommation fait partie du top 15 % du parc immobilier français de bureaux 1 . Il est à noter qu’à l’heure actuelle, aucun benchmark similaire n’existe à l’échelle nationale pour les bâtiments ayant des activités assimilables à des terminaux aéroportuaires.

1 Selon la Notice sur l’Atténuation du Changement Climatique publiée par l’OID.

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DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2024 w AÉROPORTS DE PARIS

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